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Ce sera soir de grandes premières, le 10 avril prochain! Pour la première fois en tant qu’attraction principale, Dzmitry Asanau défendra son titre Continental des Amériques, Mary Spencer effectuera sa première défense de titre mondial et Christopher Guerrero combattra dans son premier combat de championnat en carrière. En lever de rideau, le médaillé olympique canadien Wyatt Sanford, ainsi que le champion mondial amateur junior Erik Israyelyan, effectuera leurs débuts professionnels tant attendus.
Pour ainsi mener la charge, le champion WBC Continental des Amériques des poids légers, Dzmitry Asanau, défendra son titre pour première face à l’ex-champion d’Europe, Francesco Patera, lors du gala présenté dès 18h30, et également diffusé sur Punching Grace.
«C’est excitant de pouvoir défendre ma ceinture pour la première fois, parce que cela représente la poursuite de mon ascension de la division. C’est aussi un véritable privilège de pouvoir le faire en finale d’un gala. Je veux remercier mon équipe de croire en moi, et je compte le faire en récompensant nos amateurs partisans d’EOTTM sur place, le 10 avril, avec une grande performance», a affirmé le double olympien et 14e aspirant mondial, Dzmitry Asanau.
C’est en novembre dernier que le Biélorusse, et Émirien d’adoption, Dzmitry Asanau (9-0, 4 K.-O.) a mis la main sur le titre WBC Continental des Amériques. Le protégé de Samuel Décarie-Drolet l’a d’ailleurs fait avec style en arrêtant le cogneur argentin Matias Rueda au 5e round, dans une victoire qui fut nommée performance de la soirée par le public. Face à lui, le 10 avril, celui qui est surnommé ‘The Wasp’ aura toutefois un adversaire qui se spécialise dans les surprises à l’étranger.
Francesco Patera (30-5, 11 K.-O.) a remporté le titre de Belgique en 2015 et a depuis obtenu beaucoup de succès sur la route. En 2017, il a surpris Edis Tatli, en Finlande, pour devenir champion d’Europe. L’année suivante, il a imposé une première défaite à l’anglais Lewis Ritson, au Royaume-Uni, pour redevenir champion européen. Après trois autres défenses de titre, en plus de conquérir les ceintures WBO Intercontinental et WBO Global, il s’est mesuré à l’actuel champion des super-légers Keyshawn Davis. Encore à ce jour, Patera demeure l’un des rares à avoir amené la sensation américaine à la limite. Une victoire face à Patera pourrait donc être un combat décisif pour la carrière d’Asanau, alors que Davis s’est retrouvé en combat de championnat mondial moins de 20 mois après avoir affronté le boxeur belge.
Autre attraction principale de la soirée ; la championne du monde WBA des poids mi-moyens Mary Spencer (9-2, 6 K.-O.) défendra son titre face à l’expérimentée Vénézuélienne Ogleidis Suarez (31-5-1, 15 K.-O.) qui visera quant à elle la conquête d’un 3e titre mondial dans une 3e catégorie de poids. Ce combat devait d’ailleurs se tenir en demi-finale du 14 mars, avant qu’une blessure ne force l’annulation de l’événement.
«La date a changé, mais l’objectif reste le même. La mauvaise nouvelle pour mon adversaire est que je ne serai qu’encore mieux préparée le 10 avril», a commenté l’olympienne canadienne Mary Spencer, maintenant entraînée à Windsor par l’ex-championne mondiale Kara Ro.
En sous-carte, l’aspirant mondial Christopher Guerrero (13-0, 8 K.-O.)combattra le cogneur mexicain Oliver Quintana (22-3, 16 K.-O.) dans son tout premier combat de championnat, ce printemps. Déjà classé 15e par l’IBF chez les poids mi-moyens, le charismatique montréalais aura la chance de percer un second classement du top 15 en combattant pour la ceinture WBC Continental des Amériques.
«Honnêtement, j’ai d’abord crié quand on me la dit. J’ai poussé mon entraîneur Giuseppe Moffa, j’ai sauté dans les bras de Marc Ramsay et j’ai failli tout casser dans le bureau! Combattre pour un titre, c’est un rêve qui se réalise, mais le rêve ultime demeure le titre mondial, alors habituez-vous à me voir avec des ceintures autour de la taille dans les années à venir. Je suis déjà dans le top 15, mais la vraie ascension débutera le 10 avril», a affirmé Christopher ‘Machine Gun’ Guerrero.
Celui qui est surnommé ‘King Cogne’, Alexandre Gaumont (12-0, 8 K.-O.), aura également un solide test devant lui, le 10 avril. La fierté de Buckingham a rendez-vous avec le Français Mathis Lourenco (13-5-3, 6 K.-O.) dans un duel prévu pour 8 rounds. Compétitif à chaque sortie, cet ex-champion de France a notamment fait match nul avec la sensation marseillaise, Bruno Surace, l’athlète invaincu ayant ébranlé la planète boxe en passant le K.-O. à Jaime Munguia, en décembre dernier.
Initialement prévu le 14 mars, le Québécois d’adoption et espoir mondial des poids super-légers, Jhon Orobio (12-0, 11 K.-O.), fera face au plus grand test de sa jeune carrière. Sélectionné, parmi les recrues de l’année du prestigieux Ring Magazine, ‘El Tigre’ se mesura au vétéran argentin Sebastian Aguirre (19-6, 12 K.-O.)dans un combat de 8 rounds. Bien connu des amateurs de boxe d’ici, Aguirre a déjà boxé 27 rounds au Québec, notamment contre Luis Santana, Steve Claggett et Mazlum Akdeniz.
Dans un troisième combat prévu pour 8 rounds, l’Espoir EOTTM de l’année 2025, Moreno Fendero (9-0, 7 K.-O.) combattra quant à lui pour une 2e fois cette année.
Enfin, le public québécois fera également la connaissance d’Erik Israyelyan qui effectuera ses débuts professionnels le 10 avril prochain. L’Arménien de 20 ans s’est officiellement installé à Montréal il y a quelques semaines. Avec sa nouvelle équipe, menée par Samuel Décarie-Drolet, le champion mondial amateur junior est prêt à entamer sa quête de championnat, maintenant chez les professionnels.
«C’est un boxeur qui aime mettre de la pression, qui cogne avec autorité et qui est explosif! Certains amateurs trouveront même que son style peut ressembler à celui de l’ancien champion mondial Leonard Dorin», a indiqué Samuel Décarie-Drolet, dont le protégé débutera sa carrière chez les super-légers.
