Photo: Barstool Sports – John Tortorella
Bon, John Tortorella est tombé au combat. Daniel Brière reste. C’est le résumé de l’histoire du coaching dans le hockey. Les coachs sont congédiés quand les propriétaires commencent à poser des questions au directeur général.
La solution facile pour sauver sa grosse job de patron, c’est le bouton d’urgence qui fait sauter le coach.
Vous pouvez enligner dix, cinquante, cent noms dans ce paragraphe et vous aurez toujours raison. Même chose à Montréal. De Al McNeil à Martin St-Louis en passant par Carbo, Therrien, Vigneault, Julien et les autres.
Scotty Bowman, toujours grand sage même dans ses mauvais jours, m’avait résumé le grand talent de coach de Fred Shero en deux mots: «Bernard Parent!».
Quand le gardien arrête toutes les rondelles, le coach passe pour un génie. Les soirs que Ken Dryden était dans la lune, il arrivait au Canadien de perdre. Patrick Roy a gagné deux Coupe pour le CH en fermant le but avec une planche de préfini.
Carey Price a donné de la compétence à ses coachs. Des soirs, ils avaient l’air brillant derrière le banc.
Fait que les fefans peuvent tous ramasser leurs insultes à l’endroit de John Torterella, ce vieux dépassé, cet ignoble despote, ce Cro-Magnon et ce dinosaure…
Photo: NHL.com – John Tortorella
Tortorella a perdu une partie de son talent de coach quand son vrai gardien de but, Carter Hart a lâché les Flyers pour des raisons personnelles.
On a appris plus tard qu’elle était la vraie raison de ce départ. Hart était un des cinq accusés dans l’histoire d’agression sexuelle collective impliquant Équipe-Canada junior.
Le procès devrait débuter en septembre prochain.
Torto est dehors pour une sordide histoire de cul.
Mais il est loin d’être la principale victime dans cette horrible affaire…
MBILLI-PACHECO: UN GROS DÉFI POUR QUÉBEC LE 17 MAI
La nouvelle est tombée hier matin. Mais ça ne pouvait s’éterniser plus longtemps. Il y aura un appel d’offres à la WBC le 8 avril à midi, heure de Mexico, pour l’organisation d’un combat entre Christian Mbilli et Diego Pacheco. Premier contre deuxième WBC, un vrai choc.
On sait que Camille Estephan et EOTTM ont déjà allongé 400 000$US pour convaincre Pacheco et son promoteur Eddie Hearn d’affronter Mbilli. C’est 600 000$ en Canadian Tire.
Vous aurez compris que Mbilli ne peut toucher moins.
Photo: Vincent Ethier / EOTTM – Christian Mbilli
Et si EOTTM remporte le gros lot le 8 avril, ça ne va donner que cinq semaines pour organiser un super gala au Centre Vidéotron à Québec. C’est jouable à cause de la collaboration exceptionnelle de Martin Tremblay, président de Gestev. Tout Québecor va appuyer la promotion et la vente des tickets.
Si en plus, Estephan pouvait conclure un combat le même soir pour Osleys Iglesias, ce serait une fête totale.
Les droits de télé pour la France, pour les États-Unis, pour l’international et tout le marché hispanique pour Pacheco ainsi que les retombées pour Punching Grace rendent l’aventure possible.
Et si jamais Eddie Hearn l’emporte aux enchères, on va se rendre en Californie devant 3,000 personnes. Et Mbilli va gagner de toute façon.
Photo: Vincent Ethier / EOTTM – Eddie Hearn et Camille Estephan
JOEY SAPUTO EN A PLEIN LE BAS DU DOS DU CF
Tony Marinaro est Italien. Des fois, c’est très utile. Surtout quand Joey Saputo donne une entrevue en italien dans laquelle il confie qu’il en a plein les baskets de la réaction au CF Montréal et que si les gens ne comprennent pas la philosophie du club…
Tony, toujours aussi vaillant et allumé, a partagé en ondes et sur ses plates-formes les éléments abordés par Joey Saputo et y a ajouté ses commentaires. Tony est amoureux du soccer et un de ses fils brille dans une équipe européenne près de Gibraltar. Il sait de quoi il parle.
Max Truman de Dans les coulisses doit être le seul journaliste à couvrir religieusement le CF à Montréal. Et cette entrevue l’a beaucoup inquiété. Surtout que cette semaine, il recevait en podcast un des assassins de l’Impact, le designer et écrivain Justin Kingsley. Son livre sur Georges St-Pierre est bon. Son travail de designer avec l’Impact a provoqué une débandade catastrophique qui ne va se régler qu’au déménagement de l’équipe à Detroit.
Photo: BPM Sports – Tony Marinaro
Si Tony est inquiet et si Max l’est encore plus, alors vous devriez vous inquiéter vous aussi.
À moins que les folies de Donald Trump ne vous aient complètement engourdi le cerveau et les réflexes, vous ne pouvez pas être indifférents à la perte de la seule équipe majeure, à part le CH, encore installée à Montréal.
Le Québec se fait saigner de ses équipes et on semble hébétés, incapables d’une réaction.
Ne vous trompez pas. Joey Saputo perd des millions, peut-être près de 20 millions par année, avec son équipe de soccer. Il est capable de supporter cette perte, c’est évident.
Mais ce qui est encore plus évident, c’est que la seule façon pour lui de récupérer ses pertes, c’est de vendre l’équipe à des acheteurs d’un marché plus dynamique. Américain, il va sans dire.
À Montréal, le CF ne vaut presque rien. Vendu à l’étranger, on parle de plusieurs centaines de millions.
Si on vous écœurait tous les jours dans les médias et même au stade comme on le fait avec Joey Saputo, vous feriez quoi si vous n’étiez pas maso?
Be bye…
Photo: Bologne FC – Joey Saputo