Photo: NHL.com – Sergei Bobrovsky
J’ai gagé 100 $ avec Pappi que les Panthers battraient les Oilers. Juste parce que Pappi, collectionneur d’un million de cartes de hockey, est un fan fini de Wayne Gretzky et de Connor McDavid.
Si je gagne, j’y laisse son 100$. Si je perds, je vais le lui donner avec plaisir, j’y dois plus pour tout le travail et les coups de main pendant notre déménagement.
J’ai gagé 100$ mais je suis bien moins certain de mon affaire que je ne l’étais avant le début de la série.
Même Sylvain Le Plan qui a prédit une victoire en six matchs des Panthers, se fait plus humble et prudent. Revenu de Death Valley en Californie où lui, Reynald Brière et Michel Barrette ont cuit dans leur hôtel à cause d’une panne d’électricité généralisée dans la Vallée de la Mort, Le Plan a confessé que quiconque aurait la prétention de prédire un gagnant dans cette série, manquerait de jugement et d’humilité:
Photo: Oilers d’Edmonton / IG – Leon Draisaitl et Connor McDavid
«C’est simple, les Oilers et les Panthers ont joué l’équivalent de trois parties de hockey pour sortir 1-1 des deux premiers matchs. Ça donne une idée de la parité entre les deux équipes», de dire Sylvain qui reprend l’avion ce matin pour Vancouver.
On a jasé. Et tant Sylvain que l’Humble doivent reconnaître que Connor McDavid et Leon Draisaitl sont en mission. Et qu’à eux deux ils exercent une pression colossale sur les Panthers.
«Les statistiques sont éloquentes. McDavid et Draisaitl ont participé à six des huit buts des Oilers. Impliqués directement dans le but marqué. Sans ces deux-là, y a pas de série. Comme on l’avait dit», de dire Sylvain.
Perso, y a autre chose qui m’inquiète. Les Panthers devaient écraser, égratigner, épuiser les Oilers. Ce n’est pas ce qui se passe. Les mises en échec se donnent de part et d’autre sans ménagement. Les joueurs des Oilers ne cèdent pas un pouce de glace. Il se peut que le fait de jouer à Sunrise va stimuler encore davantage les Panthers mais après deux matchs, la robustesse n’est pas un facteur déterminant. Les deux équipes sont dures.
Photo: NHL.com – Brad Marchand, héros du match #2…
«Disons que ça joue en hommes. Les gars prennent les coups, se relèvent et repartent au combat sans se plaindre. McDavid se fait frapper à tour de bras, il encaisse et continue à dominer. C’est d’ailleurs un point qu’il va falloir corriger chez le Canadien si on veut que l’équipe atteigne les sommets. C’est un club de braillards. On se plaint pour le moindre coup qui fait mal. Le pire était David Savard qui se lamentait à chaque arrêt du jeu. C’est un état d’esprit qu’il va falloir changer chez le CH», d’ajouter Le Plan sans ménager ses favoris.
LES JOURNAUX DE LA FLORIDE CAPOTENT
Parce que je suis obligé de passer plusieurs mois par année en Floride pour travailler, je suis abonné au Fort-Lauderdale Sun Sentinel, au West Palm Beach Post et au Miami Herald. Sans parler du Soleil de la Floride où je lisais Tom Lapointe quand sa santé lui permettait d’écrire.
Samedi et dimanche, j’ai lu avec plaisir les quotidiens de l’état Soleil. C’est capoté. Quasiment aussi pire que le Journal de Montréal ou La Presse quand le Canadien en gagne deux de suite.
Le Sun Sentinel y est allé d’une grosse manchette en Une des sports:
« South Florida is in love with the Florida Panthers: Are we now a hockey town? »
En traduction libre: Le Sud de la Floride est en amour avec les Panthers. Sommes-nous maintenant une ville de hockey?
Ben Crandell, columnist pour le Sun, résume trente ans de la présence des Panthers en Floride. La position des Panthers, ces joyeux buveurs de bière proches de leurs fans, a atteint un niveau qui dépasse les Marlins et souvent le Heat dans l’ensemble de la Floride du Sud. On parle de Stuart, Port St.Lucie, West Palm Beach, Boca Raton, Fort Lauderdale, Pompano Beach, Hallendale jusqu’à Miami. Faut dire que l’aréna des Panthers, situé à Sunrise, au coin de la 595 et du Turnpike, à dix minutes de Fort Lauderdale et 50 minutes de West Palm Beach et 45 minutes de Miami au sud, est facilement accessible. Et il n’y a pas de trous ni de nids d’autruches.
Évidemment que les Dolphins règnent sur le sport professionnel. Lionel Messi a donné beaucoup d’éclat à l’Inter et le Heat a sa clientèle surtout basée à Miami.
Photo: Forbes – LeBron James
Mais les matchs des Panthers sont devenus très courus. Et les soirées où les snowbirds québécois se retrouvaient majoritaires au BB&T Center sont choses du passé.
D’ailleurs, comme l’explique le columnist, la pandémie a aidé les Panthers. C’est plein de partisans des Rangers, des Bruins, des Flyers et même du Canadien et des Maple Leafs qui ont profité du télé-travail pour venir s’installer en Floride. Depuis, à cause sans doute de la tenue et de l’attitude des joueurs et de la direction des Panthers, ils ont adopté les Panthers ne se gardant qu’une petite gêne pour les deux ou trois visites de leur ancienne équipe à Sunrise.
On va retrouver Sylvain à son retour de Vancouver. Il va commencer à siéger au conseil d’administration de Vista Radio propriétaire de 70 stations de radio au Canada. Il est évidemment le premier Québécois à le faire.
Comme Sylvain est surtout président et propriétaire d’Arsenal Media, 26 stations au Québec, et les rumeurs parlent de bientôt 29 stations, notre consultant hockey a son mot à dire directement dans 99 stations. C’est presqu’autant que Georges Laraque.
Et un jour, on vous dévoilera son nom complet. En attendant, ça doit demeurer un mystère.
Photo: Sylvain Le Plan
MORENO FENDERO À QUÉBEC?
L’Équipe, le grand quotidien français de sport, suit de très près la carrière de Christian Mbilli et de Moreno Fendero.
Moreno, soldat de profession, devait participer au défilé de la fête nationale française avec une saucette à Paris en juin pour se préparer.
Mais il a lui-même révélé au quotidien qu’il devrait peut-être changer ses plans. Suite à une victoire facile en un round où il n’a pas reçu un coup de poing, il s’attend à se battre le 27 juin à Québec au gros gala de Christian Mbilli.
Photo: Vincent Ethier – ‘Big Mo’ Fendero
Mais comme Camille Estephan n’était pas prêt à donner un combat à Christopher Guerrero parce que la carte était déjà très remplie, les paroles de Moreno laisse présager qu’on veut une police d’assurance pour la soirée au cas où des blessures viendraient pertuber les plans…
On va essayer d’en savoir plus aujourd’hui.