Photo: Panthers de la Floride / IG – Brad Marchand
Sylvain Le Plan était aussi triomphant et heureux que les joueurs des Panthers. Il avait choisi les Panthers en six matchs.
Et surtout, il avait résumé ce que serait la finale par une formule qui a tout dit. Une grande équipe affrontait les deux meilleurs joueurs au monde appuyés par des coéquipiers.
Non seulement l’équipe a gagné. Elle a dominé. En fait, les Panthers ont dominé tous les matchs sauf trois périodes. Ils ont constamment eu l’avance dans le pointage et s’il faut reconnaître l’extraordinaire capacité des Oilers d’Edmonton à rebondir et combler des déficits, en bout de ligne, c’est la meilleure armée qui a gagné.
Photo: NHL / IG – Les champions de Sylvain
Juste la façon dont les joueurs des Panthers ont organisé les petites randonnées avec la Coupe, en dit infiniment sur cette équipe. Ce sont les joueurs qui en étaient à leur première conquête qui ont reçu la Coupe en premier. Puis, les Bennett, Reinhart, Bobrovsky et les autres ont eu droit à leur explosion de plaisir. Après les joueurs du quatrième trio et le troisième gardien. Hallucinant.
Photo: Panthers de la Floride / IG – Sam Reinhart, auteur de QUATRE buts hier soir…
Mais comme ce fut le cas toute la saison, Sacha Barkov et Paul Maurice ont favorisé l’équipe. Toujours l’équipe avant les individus.
Un malcommode comme Brad Marchand, Bruins toute sa carrière, s’est intégré comme une pièce de puzzle dans ce concept. Et comme le soulignait Bill Zito, le directeur général, ce n’était pas si facile.
Mais comme le disait avant le match Camille Estephan qui avait choisi les Oilers, sans doute que la présence de Marchand a fait la différence dans cette finale. Il aura été une bougie d’allumage importante.
Photo: Panthers de la Floride / IG – Sam Bennett, gagnant du Trophée Conn-Smythe
Mais c’est l’incroyable désir de vaincre, la discipline de fer et le courage des Panthers qui auront fait la différence. Quand avez-vous une équipe dominer autant les rampes, les coins de patinoire et l’enclave? À l’œil, je dirais que les joueurs des Panthers ont gagné 70 ou 75% de leurs batailles dans les zones de guerre de la patinoire. Je ne me rappelle pas avoir vu un groupe être aussi teigneux, aussi dur, aussi pugnace depuis les deux grandes années des Flyers de Philadelphie. On remonte aux années 70.
Il y a eu des moments émouvants dans les célébrations sur la patinoire. A.J Greer avait les larmes aux yeux en parlant de ses enfants et de ses parents et en revenant sur sa chance et son bonheur. D’autres ont souligné à quel point répéter une conquête de la Coupe était encore plus difficile que de gagner la première fois.
Photo: Panthers de la Floride / IG – Matthew Tkachuk
Les Oilers ont travaillé. Mais la machine des Panthers a fait dérailler la défense d’Edmonton à chaque match. Plus les minutes s’accumulaient et plus les erreurs s’ajoutaient au passif. Evan Bouchard, qui a connu une bonne saison, a vécu un match atroce hier.
LE DERNIER DE MCDAVID À EDMONTON
Vous avez-vu le visage de Connor McDavid après la défaite des Oilers?
Songeait-il à ce qui l’attend?
A-t-il disputé son dernier match à Edmonton?
Les Oilers peuvent-ils prendre le risque de le laisser jouer une dernière saison pour le perdre sur le marché des joueurs autonomes sans rien obtenir en retour?
Photo: Oilers d’Edmonton / IG – Connor McDavid et Alex Barkov
Peuvent-ils seulement se permettre de le garder jusqu’en février 2026 alors que les équipes devront composer avec un plafond salarial déjà rempli?
La logique serait que McDavid soit échangé pendant l’été.
Partez pas en peur… ce ne sera pas le CH. On garde Logan Mailloux à cause du processus.
Et maintenant, on va passer à Christian Mbilli…
L.P NEVEU: TOM LAPOINTE M’A DONNÉ MA PREMIÈRE CHANCE
Louis-Philippe Neveu, le grand patron de LCN et TVA Sports était dans le mobile à Sunrise quand je l’ai dérangé. Il repassait tout ce qu’il avait à faire pour la soirée avec Éric Pedneault, le réalisateur.
L.P Neveu adore se retrouver dans le feu de l’action. Surtout que les efforts de son équipe donnent des résultats. Il y avait 675 000 Québécois devant leur écran pour le match de samedi entre les Panthers et les Oilers. C’est une progression de 21% si on compare avec les chiffres de l’an dernier:
«Le spectacle est excellent. Difficile de demander mieux. Edmonton, c’est l’équipe du Canada. Et soyons francs, y a des milliers de Québécois qui ont assisté à au moins un match des Panthers en Floride. Le lien est facile à établir», de dire Neveu une fois sorti du camion de production.
Photo: TVA Sports – Alexandre Daigle
On a jasé de ses trouvailles. Alexandre Daigle qu’il avait repéré il y a plusieurs années et qu’il essayait de convaincre. Et les autres, Maxime Lapierre et Patrick Lalime entre autres, connaissent de bonnes séries.
En fait, cette saison, les critiques sont favorables au travail de TVA Sports. À moins de mauvaise foi, il faut reconnaître que l’équipe livre la marchandise.
On a jasé de Tom Lapointe. Et L.P Neveu avait une histoire extraordinaire à raconter à propos du regretté journaliste: «C’est grâce à Tom Lapointe si je suis entré dans le métier à l’âge de 18 ans», dit-il: «Tom avait atteint le bout du rouleau. Il animait une émission de sports à CJMS Country, 1040 AM, avec des spectateurs devant lui. J’étais au Cégep et j’avais 18 ans. Tom posait des questions aux gens. Quand c’est arrivé à mon tour au micro, j’ai répondu à toutes les questions sur la NFL. Après l’émission, il m’a demandé si ça m’intéressait de lui faire des chroniques de football. J’ai évidemment accepté. Je dois dire que j’ai vu une couple de messieurs plutôt épeurants venir le rencontrer dans les studios de la station», se rappelle M. Neveu.
On connaît la suite.
Photo: TVA Sports – L.P. Neveu