Photo: Canadiens de Montréal / IG – Nick Suzuki
Je n’ai pas appelé Sylvain. Ni Jamieson. J’ai consulté les statistiques depuis la mi-décembre, arrivée d’Alexandre Carrier avec le Canadien, et j’ai comparé à celles des Capitals de Washington.
Puis, j’ai repris le même exercice à partir de la fin de la Coupe des 4 Nations et la rencontre entre Kent Hughes et Nick Suzuki.
Après, j’ai repris la vieille recette du temps des Nordiques et qu’il fallait choisir un gagnant dans une série.
Des points pour le gardien de but. Et le Canadien a l’avantage avec Samuel Montembeault sur Charlie Lindgren, l’ancien réserviste de Carey Price. Même chose sur Logan Thompson qui pourrait revenir au jeu pour le premier match. J’espère que Montembeault saura rappeler aux Capitals qui connaissent leur histoire le printemps Halak en 2010 quand Jaroslav Halak avait éliminé miraculeusement les puissants Caps. Alex Ovechkin s’en rappelle, Halak l’avait volé outrageusement.
Des points pour le quart-arrière: en général, les défenses de la Ligue nationale sont bonnes. La différence, l’énorme différence, c’est la présence d’un vrai quart-arrière. Larry Robinson, Bobby Orr, Denis Potvin, Paul Coffey, Raymond Bourque, Brian Leetch, Nicklas Lidström et aujourd’hui Cale Makar.
Le Canadien avec le tout jeune Lane Hutson a le meilleur quart-arrière des deux équipes. Je le sais, il manque d’expérience. Mais en face, on manque de talent…
Des points pour le pilier au centre. J’ai eu des doutes sur la valeur et le caractère de Nick Suzuki jusqu’au printemps. Mais je suis un converti. C’est un vrai numéro un, un leader et personne chez les Caps n’est meilleur que lui à cette position.
Photo: Capitals de Washington / IG – Alex Ovechkin
Des points pour le coaching et le caractère: Là, à cause de la présence d’Alex Ovechkin, impossible de ne pas faire pencher la balance du côté des Capitals.
Mais dans les intangibles, il y a Ivan Demidov. Il a 20 ans de moins qu’Ovechkin. Dans une série qui s’étirerait, les jeunes jambes finissent pas scier les plus vieilles.
Quant au coaching, en 2025, qui a été meilleur que Martin St-Louis? Et Stéphane Robidas comme adjoint pour la défense a dû faire du bon travail puisque les joueurs ne s’enfargent plus dans leur territoire quand ils n’ont pas la rondelle. Ou bien Martin St-Louis s’est rendu compte que son système ne fonctionnait pas. Égalité entre les deux équipes.
On additionne les points et le résultat donne le CH gagnant. Mais comme on n’est quand même pas irresponsable, on va y aller peureusement d’un Canadien en sept.
Ça pourrait aller en prolongation.
Photo: Vincent Ethier / EOTTM – Christian Mbilli
LAURENT PLONGE… MBILLI VA DONC AFFRONTER QUI AU JUSTE?
Eye of the Tiger devrait tenir une conférence de presse mercredi pour annoncer la présentation d’un gros gala de boxe au Centre Vidéotron le 28 juin.
Avec en finale, un combat pour le championnat du monde intérimaire des super moyens WBC. Avec Canelo Alvarez pour le gagnant. Si Canelo le veut bien entendu puisque Canelo mène la WBC par le bout du nez. Mauricio et Canelo font la paire.
Je n’ai pas la prétention de révéler le nom de l’adversaire choisi par Camille Estephan et la WBC mais quand on consulte la liste des aspirants légitimes qui sont derrière Christian Mbilli, on peut avoir une bonne idée.
Quand même, j’ai demandé à Laurent Poulin de Boxingtown de vous fournir les quatre boxeurs qui seraient le plus susceptibles de retrouver Mbilli et Québec le 28 juin.
Photo: Boxingtown Québec – Terence Crawford et Laurent Poulin
Steven Nelson: 20-1, 16 K.-O.
Nelson est 26ème sur BoxRec. En plus, il est représenté par Terence Crawford venu justement visiter le Casino au dernier gala.
Luka Plantic: 12-0, 9 K.-O.
Mais il a un combat le 23 mai pour une ceinture WBC internationale. Une possibilité. Mais le risque est grand.
Maciej Sulecki: 33-3, 13 K.-O.
Un superbe technicien qui n’a subi qu’un knock-out en carrière. Contre Diego Pacheco justement.
Lester Martinez: 19-0, 16 K.-O.
Lui, c’est un vrai bon qui s’est offert une volée contre Carlos Góngora l’été dernier. Et Laurent le trouve beau et vendeur pour la télé. Un vrai.
Si vous pensez à un autre nom, pas de Jean-Charles Lajoie ou de Georges Laraque svp, ne vous gênez pas. Celui ou celle qui l’aura trouvé sera invité à manger avec Laurent, Noé Cloutier s’il est réveillé et l’Humble au PF Chang de Laval. Pourquoi le PF Chang?
Parce que le propriétaire est Jean Bédard, mon vieux chum et ancien promoteur et président d’Interbox. Si je l’appelle à l’avance, on devrait avoir un rabais de 10%. On l’ajoutera au pourboire!!!
Si le gagnant habite la région de Québec, Bédard a un penthouse au très chic Entourage sur le lac au Lac Beauport. Le 10% sur la facture est automatique.
MATHIEU GERMAIN… AU MOINS L’HONNEUR!
Mathieu Germain est allé trois fois au plancher et a beaucoup pédalé et couru dans le ring pour survivre devant un boxeur plus grand, plus technique et plus fort.
Dalton Smith a gagné par décision unanime en 12 rounds. Je ne pense pas que Mathieu ait gagné un round.
Ça se passait à Sheffield, là où Kevin Bizier s’était fait dévisser la face en deux rounds par Kell Brook et Germain a le mérite d’avoir terminé le combat sur ses deux jambes.
Les cloportes des réseaux sociaux diront qu’un autre Québécois est allé perdre dans un combat important à l’étranger. Évidemment qu’il n’y a pas de ces champions du sous-sol qui oserait prendre un avion, monter dans un ring contre un des trois meilleurs au monde dans sa catégorie et réussir à donner 48 minutes de spectacle pour que les télés internationales rentrent dans leurs frais.
En mangeant des coups capables d’assommer un bœuf et en sortant du ring avec le visage enflé et la mâchoire en compote.
Mathieu n’a pas toujours fait des choix de carrière éclairés mais samedi soir, en Angleterre, il a fait face à la tempête.
Si en plus, il peut ramener un chèque substantiel pour le redonner à sa famille… et qu’il en reste un peu pour une nouvelle montre G-Time, c’aura été un beau moment à revivre en rêvassant sur le bord d’une piscine…
Quant à Derek Pomerleau, il est allé gagner décisivement un combat contre un adversaire à la fiche gonflée de façon outrancière. Mais on a déjà vu ça au Québec…
Je regardais le combat et je me disais que Yan Pellerin doit avoir des serrements au cœur quand il voit des boxeurs qu’il a développés en investissant dans leur carrière, aller livrer des combats payants pour d’autres promoteurs.
Ça s’appelle tout juste les ligues majeures. Y a toujours un requin aux dents très longues prêt à dévorer le gagne-pain d’un autre.
Photo: Justine St-Martin / IG
DANS LE CALEPIN
Justine St-Martin, une des animatrices des entractes des matchs des séries à TVA Sports est une découverte très heureuse pour les fans de hockey.
Justine était une des relationnistes de la série La Rivalité, Canadien-Nordiques et déjà, c’était un plus pour le réseau. Allumée, vaillante et capable d’imagination pour trouver une solution à un problème, elle ne cachait pas que son rêve était de faire carrière comme commentatrice et animatrice aux sports à TVA.
Je l’ai entrevue à l’écran lors de différentes occasions. Toujours souriante, toujours d’aplomb. Jamais quétaine et jamais vide de contenu.
Je l’ai retrouvée hier avec Alexandre Daigle, mon analyste favori avec Antoine Roussel, pendant le match entre la Caroline et le New Jersey et on aurait dit qu’elle avait fait ça toute sa vie. Bonnes questions, bonnes relances et capacité d’orienter la conversation sur des aspects pas toujours clichés du match.
Elle a fait du terrain et ça paraît à l’écran.