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Danièle Sauvageau au Temple de la Renommée

Réjean Tremblay - Punching Grace

Photo: TSN – Danièle Sauvageau

Danièle Sauvageau élue au Temple de la Renommée du hockey dans la catégorie bâtisseurs. Ou bâtisseuses si ça vous chante.

Je suis tellement fier pour elle. C’est tellement mérité. Danièle Sauvageau a tellement fait pour le hockey. Elle et quelques autres passionnées comme elle, ont fait progresser le hockey auprès de la moitié de l’humanité.

Photo: RéQEF – Danièle Sauvageau

Danièle Sauvageau a permis au hockey d’inclure les femmes. Elles étaient vues comme des fefans ou des hockey poupounes, comme des «épouses» de gros clients ou de joueurs. Danièle Sauvageau leur a ouvert une porte qui leur donnait accès au sport en lui-même et surtout à la business du sport. Là où les vraies décisions se prennent.

Je suis tellement fier d’elle. J’ai connu Danièle quand elle se hissait jusqu’aux sommets comme entraineure. Je l’ai côtoyée à Nagano en 1998. Je me tenais souvent avec Franco Nuevo qui la trouvait très éclatante dans son blazer et avec ses cheveux noirs. J’ai toujours trouvé que Franco avait du goût pour les belles femmes.

Photo: Danièle Sauvageau et Équipe Canada (2002)

J’ai retrouvé Danièle à Salt Lake City alors qu’en finale, le Canada avait subi sept pénalités de suite en deuxième période contre les États-Unis. L’arbitre américaine n’était même pas gênée. J’ai été témoin d’une grande démonstration de coaching cet après-midi-là.

Deux ans plus tôt, Danièle Sauvageau avait agi comme conseillère auprès de Maxim Roy qui interprétait une coach professionnelle avec Marc Gagnon et le National dans Lance et Compte. Pourquoi pensez-vous que le personnage s’appelait Michelle Béliveau? Parce que ça sonnait comme Danièle Sauvageau.

Et l’hiver dernier, Maxim Roy me racontait que Danièle Sauvageau avait été son coach quand elle préparait le tournage de la version anglophone de 19-2. Cette fois, c’est des trucs de police qu’elle lui enseignait.

Photo: Noovo – Maxim Roy

On s’est retrouvé souvent à des Jeux Olympiques. La dernière fois, c’était à Pyŏngchang en Corée. Elle travaillait avec Enrico Ciccone.

Et comme missionnaire pour la collection Raconte-Moi, j’ai encore eu le temps de tester la générosité de la grande patronne de la Victoire de Montréal. Elle est bien occupée la madame… mais y a encore moyen de la déranger. On va sortir sa biographie. Ça aussi, j’en suis fier.

Félicitations Mme Sauvageau. Maxim et Joanie Godin vous font dire bonjour.

Photo: Victoire de Montréal – Danièle Sauvageau

Quant à Carey Price, il a connu de très belles saisons avec le Canadien. Il a gagné une médaille d’or aux Jeux de Sotchi ainsi que l’or à la Coupe du monde.

Il a été un très bon gardien. Imposant et intimidant. Qu’est ce qui lui a manqué pour arracher quelques votes de plus? Sais pas. Peut-être son attitude générale ? Peut-être le fait qu’il n’ait qu’une participation à la finale pendant une saison Covidienne? Peut-être parce que Jaroslav Halak avait réussi à lui prendre son poste en 2010?

Photo: NHL.com – Carey Price

Je sais juste que j’aurais voté pour qu’il fasse son entrée au Temple. Mais Carey Price ne soit pas se décourager. Alexander Mogilny a été refusé 16 fois avant d’être élu à sa 17e tentative.

C’est autant que Denis Coderre au fédéral.

POURQUOI MORENO FENDERO EN LEVer DE RIDEAU?

Je ne sais pas trop pourquoi mais j’aime beaucoup Moreno Fendero. Comme homme et comme boxeur. Il a acquis dans l’armée cette discipline essentielle aux bons boxeurs et comme homme, il est intelligent et drôle, prévenant et patient.

Je dis patient parce que dans son cas, ça prend de la patience. Il a démoli tous les adversaires que Eye of the Tiger mis devant lui et pourtant, vendredi soir au Centre Vidéotron, c’est encore lui qui aura la mission d’ouvrir la soirée à 18 heures.

Photo: Virginie Assaly – Moreno Fendero

C’est l’heure où les invités de prestige se lèvent de table pour se rendre tranquillement au stade. Heureusement, j’ai prévenu Jean-François Girard de quitter Chicoutimi à trois heures pour prendre la direction de Québec.

À Vegas, les gros parieurs s’installent au ringside vers 22 heures. C’est vous dire.

Mais pourquoi Moreno doit-il ouvrir la soirée? Il mériterait mieux, me semble», ai-je demandé à Virginie Assaly, la grosse boss d’EOTTM.

«C’est à cause de la télévision française. Ils veulent que les passionnés de boxe puissent suivre au moins un combat d’un boxeur de la France à minuit. Et ils devraient se réveiller vers 5 heures du matin pour voir Christian Mbilli en finale», de répondre Virginie la patronne.

Photo: Vincent Ethier – Moreno Fendero et Christian Mbilli

Effectivement, on est habitué au décalage horaire dans l’autre sens. Quand on se bat à 2 heures du matin à Riyad en Arabie, il est l’heure du souper au Québec.

Et à Vegas, on tente de faire débuter la finale vers 22 heures pour que New York, Miami, Philadelphie, Toronto et Montréal présentent le combat vers 1 heure du matin.

Donc, la conférence de presse à 2 heures cet après-midi sera vue en France à 8 heures. En pleine heure de grande écoute.

DANS LE CALEPIN

J’ai corrigé la note concernant Tom Lapointe. Dimanche dernier, ses amis et proches se sont réunis pour une petite cérémonie de rencontre. Les funérailles, très privées, auront lieu lundi… deux grands athlètes se remettaient hier de leurs efforts au Ironman de Mont-Tremblay. Julien April et Jean Alix, deux des patrons de l’Entourage sur le lac à Lac-Beauport ont complété leur épreuve. Sont maigres et décharnés par l’effort. Mais ils ont eu beaucoup de plaisir. Ça doit être comme la série de partys des Panthers…

On attend l’arrivée de Michel Hamelin cet après-midi. C’est M. Hamelin qui sera le superviseur pour le combat WBC intérimaire de Christian Mbilli.

On s’attend à ce qu’il soit souriant.

Photo: Michel Hamelin, tout sourire, avec Dzmitry Asanau