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Donald Trump: les tickets vont coûter cher au Centre Bell!

Réjean Tremblay - Punching Grace

Photo: Maison-Blanche

Bon, Donald Trump est maintenant président des États-Unis. Et les milliardaires qui profitaient des Démocrates pour empiler les milliards, étaient tous assis derrière lui lors de son discours.

Mark Zuckerberg, Jeff Besos et compagnie étaient assis dans la même section qu’Elon Musk. Comme quoi, aux États-Unis encore plus qu’ailleurs, la vraie devise est: «Follow the money, follow the power».

Pendant son discours très électoraliste, Donald Trump n’a jamais prononcé le mot Canada. Encore moins Trudeau. Ce qui est rassurant pour quelques jours encore.

Mais il a expliqué comment il allait créer une réserve extérieure pour gérer les milliards des tarifs qu’il va imposer aux pays «étrangers».

Ça s’adonne que le Canada est un pays étranger.

Elon Musk

Photo: FMT

Cela dit, il a également annoncé qu’il mettait fin aux programmes d’énergie verte et que le mot d’ordre était maintenant de forer, de forer et de forer encore plus pour trouver et produire du pétrole.

Attendez, dans deux paragraphes, on va arriver au Canadien. Parce que le discours de Trump annonce des temps difficiles pour le hockey canadien. Et encore plus, pour la Sainte Flanelle.

Notre dollar se traîne à 70 cents pour un dollar américain. Ça veut dire que vous devez payer 33% plus cher que n’importe lequel Américain pour aller applaudir vos chouchous. Les joueurs sont payés en dollars américains et les revenus, pour la plupart, sont en dollars canadiens. Quand vous payez 400 pour un ticket un samedi soir contre les Maple Leafs de Toronto, un fan américain payerait 275$. Et c’est bien pire que ça dans les faits puisque les frais de voyage à New York, Los Angeles, Boston ou la Floride sont en dollars américains.

Si vous suivez le moindrement l’économie, vous savez peut-être que ce qui empêche le dollar canadien de plonger davantage, c’est la production du pétrole en Alberta. Le prix international du baril est un facteur très important qui influence le cours du dollar canadien.

Donald Trump

Photo: Maison-Blanche

Avec son «drill, baby, drill», Trump veut faire baisser les prix de l’énergie, donc du transport, donc des biens et marchandises et ainsi contrôler l’inflation.

Si le prix de l’énergie baisse… votre Canadian Tire dollar pourrait valoir 64 ou 65 cents. D’ici moins de deux ans.

Et qui donc va devoir casquer encore plus pour voir un match de la finale de la Coupe Stanley à Montréal dans deux ans ?

Le fan. Riche, moyen ou pauvre.

Quoique le pauvre, peut-il même se permettre un ticket sous le plafond?

Nick Suzuki

Photo: Nick Suzuki / IG – Actuellement, le salaire annuel moyen de 7,875M de dollars américains du capitaine du CH, Nick Suzuki, représente plus de 11,2M de dollars canadiens.

GUY CARBONNEAU À RDS: QUELLE CLASSE

À toutes les fois que je vois et écoute Guy Carbonneau à RDS, je suis impressionné. Lors du match contre les Rangers, Alain Crête qui m’a déjà libéré d’une grosse somme de travail un jour, échangeait avec Carbo sur les joueurs choisis pour l’équipe d’étoiles du premier quart de siècle.

Carbo a été juste et généreux envers les joueurs. Soulignant par exemple comment c’était exigeant d’être le coach d’un Alex Kovalev mais comment c’était payant aussi d’avoir un pur-sang de cet acabit dans une équipe. En plus, Carbo l’a fait avec des mots précis, un vocabulaire riche et dans un français qui devrait servir d’exemple à Tout le monde en parle.

Les curieux qui voudraient savoir comment Alain Crête a pu me libérer d’un gros travail, je vous l’explique en quelques mots.

Pendant des saisons et des saisons de Lance et Compte, je devais m’assoir devant un écran et écrire la description de chacun des jeux exécutés pendant les émissions. Une torture.

Quand Alain a hérité du rôle de descripteur il y a une vingtaine d’années, il m’a juste dit que je n’avais pas besoin d’écrire, qu’il connaissait bien les personnages de la série et qu’il allait improviser. Encore, plus. À l’époque, j’ignorais que Jacques Demers ne pouvait pas lire les répliques que j’écrivais pour son rôle à la télé. C’est encore Alain qui le faisait improviser à partir des scénarios…bien écrits eux.

Dans les derniers mois, j’ai écrit un scénario pour un film américain. Si jamais le film se fait, je promets qu’Alain héritera du rôle du sex-symbol qui conquiert le cœur de l’héroïne…

Pour les scènes d’amour… il improvisera !

Guy Carbonneau

Photo: Groupe MVP