Photo: RDS / FB – Kent Hughes
Reste quelques heures avant l’heure limite du grand drame sacré des transactions dans la Ligue nationale.
J’écris ces lignes jeudi soir. Mais ce qui va arriver dans les prochaines heures ne change rien au constat.
Pour les fans et les médias, Kent Hughes sort gagnant de la semaine.
S’il se décide à la dernière minute d’échanger un de ses vétérans comme Joel Armia ou Mike Matheson, il sera un vendeur qui pense au bien du CH dans trois ou cinq ans et il comblera les vœux des Sylvain et Snake de notre petit monde.
Et les médias vont suivre et convaincre les fans que Kent est un grand stratège et un audacieux digne du Snake.
Victoire Hughes.
Si l’employé de Jeff Gorton ne fait strictement rien parce que les joueurs dont il dispose pour une transaction ne valent pas un gros choix de première ronde sur le marché, il sera un homme sage et de cœur qui fait confiance à ses hommes, que ce soit Martin St-Louis ou Martin Lapointe pour faire fleurir ce qu’il y a dans le pipeline.
Photo: Canadiens de Montréal / FB – Jeff Gorton
Hughes aura eu la sagesse de croire dans la reconstruction et aura eu surtout l’intelligence de reconnaître que le MOMENT était venu.
Les médias vont approuver le statu quo du CH et les fans vont suivre la parade en vantant le directeur général. Juste à voir, c’est déjà rendu que Jake Evans est un gros joueur de centre capable de faire la différence dans une conquête de la Coupe Stanley. Victoire Hughes.
Et si par surprise Kent Hughes osait être acheteur et tenter d’aller chercher un joueur de talent et de caractère pour améliorer les chances des Glorieux de se faufiler dans les séries éliminatoires, on serait ébloui. On rêverait même d’en gagner une petite pour faire plaisir à L.P. Neveu, le patron de TVA Sports. Hughes serait un génie pour Jamieson, le Big C et les autres optimistes qui estiment que non seulement le pipeline est rempli mais qu’il est garni de jeunes de grande qualité.
Et évidemment les médias comprendraient ce qu’ils ne comprenaient pas et vanteraient l’audace et la vision de gagnant de Kent Hughes. Et ils convaincraient vite les fans que Hughes a raflé la mise.
Le CH vendeur: Hughes gagne.
Le CH statu quo: Hughes gagne.
Le CH acheteur: Hughes gagne.
C’est comme ça que ça se passe au CHbec.
Photo: 98.5 – Kent Hughes
LES ÉPICES AUTOCHTONES DE CAREY PRICE!
Des fois la vie réserve des surprises invraisemblables. Par exemple, les tarifs d’Oncle Donald. Tu tarifs le mercredi, tu détarifs le jeudi, les chars usagés fabriqués au Canada ou au Mexique dont le numéro de série commence par 2 ou 3 se vendent aux encans Internet comme des pains chauds le lundi, arrêtent de se vendre le mardi et le mercredi et recommencent à se vendre après 14 heures le jeudi.
Parce qu’Oncle Donald a changé d’idée. Pourquoi Oncle Donald change d’idée? Parce que des gens intelligents travaillent fort à lui faire comprendre que depuis cinquante ans, les tarifs nuisent à l’économie autant mondiale que locale aux États-Unis.
Des gens intelligents comme les fabricants d’automobiles ou les fermiers de l’Ouest qui achètent 75 % de leur potasse en Saskatchewan, patrie des Roughriders comme chacun le sait chez les fermiers canadiens.
Et Carey Price là-dedans?
Hier, une boîte arrive à la maison. Avec une belle carte écrite à la main et signée par Daniel Picard, le président des Épices du Guerrier, une compagnie installée tout près de Wendake. Picard est Wendat comme mon ami Steeve Gros-Louis.
La boîte contient deux contenants en forme de bûche, remplis d’épices autochtones les plus sublimes qu’on puisse rêver. Mais avant de les étendre sur la viande ou le saumon et les légumes en fin de semaine, j’ai lu le mot sur la carte.
Daniel Picard a essayé d’envoyer ses épices à Carey Price mais les boîtes sont revenues au destinataire. Ou comme le chantait Elvis Return to Sender.
La carte dit: «Bonjour Réjean, Nous avons créé une bûche spéciale pour Carey Price mais on n’a jamais réussi à le joindre… je te l’envoie dès fois que tu aurais des contacts!»
Chantal, je fais quoi avec les épices de Carey?
Photo: Julie Bertrand
DANS LE CALEPIN
Parlant des Premières Nations, certains disent que France-Margaret Bélanger et son groupe de marketing auraient invité Steeve Gros-Louis et sa troupe de chanteurs et danseurs Wendats à offrir le O! Canada! lors du match du Canadien honorant les Premières Nations au Centre Bell.
Je préfère cette initiative à la déclaration solennelle (fausse) que le match sera disputé sur un territoire non cédé. Les historiens ont établi que plus personne n’habitait le territoire d’Hochelaga quand De Maisonneuve est arrivé…
Photo: Vincent Ethier – Steeve Gros-Louis
