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Gary Bettman se trompe: on gaspille trop de bonnes équipes en première ronde

Réjean Tremblay - Punching Grace

Photo: NHL Wiki / Fandom – Gart Bettman

Les Stars de Dallas ont battu l’Avalanche du Colorado. Et voilà que les amateurs de toute l’Amérique, sans parler des fans partout dans le monde, perdent une équipe capable de gagner la Coupe Stanley.

Les Panthers battent le Lightning et on perd une équipe capable de briller dans le carré d’as.

Les fans de l’Ontario, capables de triper comme des malades avec n’importe lequel adversaire contre les Maple Leafs et les Sénateurs d’Ottawa ont perdu inutilement une de leurs équipes favorites pour faire plaisir à oncle Gary.

C’est lui, le commissaire Bettman, qui impose ce format de séries qui vise selon lui à favoriser les rivalités régionales.

C’était peut-être nécessaire il y a dix ans mais pensez-vous que les fans du sud de la Floride avaient besoin de cette série entre leurs équipes en commençant les séries?

Et croyez-vous que les gens de Los Angeles sont heureux de voir leurs Kings se faire éliminer en première ronde quatre années de suite ?

Pensez-vous que c’était juste pour les Maple Leafs de se faire éliminer année après année par les mêmes Bruins de Boston?

Non seulement la Ligue nationale gaspille de précieuses cartouches mais en plus, c’est injuste pour les joueurs qui s’échinent à améliorer leur classement pour les séries.

Photo: NHL.com – Gary Bettman

UNE SOLUTION ÉVIDENTE

La solution est pourtant évidente. À défaut d’organiser des séries entre l’équipe et la numéro 16 pour des raisons de transports et d’écologie, on pourrait rester dans les associations de l’Est et de l’Ouest et y aller selon la logique. La numéro un contre 8 en descendant.

Voici ce que ça donne.

CAPITALS DE WASHINGTON (1) VS CANADIEN (8)

MAPLE LEAFS DE TORONTO (2) VS DEVILS DU NEW JERSEY (7)

LIGHTNING DE TAMPA BAY (3) VS SÉNATEURS D’OTTAWA (6)

HURRICANES DE LA CAROLINE (4) VS PANTHERS DE LA FLORIDE (5)

Photo: Panthers de la Floride / NHL – Brad Marchand

Tout devient plus juste. Les meilleures équipes sont récompensées pour leur classement mais les séries demeurent très compétitives.

Ç’aurait voulu dire qu’on aurait pu avoir un deuxième tour avec les Maple Leafs contre le Lightning ou même les Sénateurs contre Washington… ça donne la chance aux meilleurs de survivre à la première ronde et surtout, les amateurs auraient la chance de voir des équipes différentes en première ronde.

Dans l’Ouest, il y a moins de changement mais on aurait commencé avec Los Angeles contre Colorado en première ronde. Ç’aurait été moins répétitif pour les fans et sans doute que Colorado aurait pu poursuivre sa route vers la Coupe Stanley.

Dans le système actuel et c’est François Gagnon qui me l’expliquait, il arrive souvent que dans le carré d’as, on retrouve un intrus puisque des aspirants légitimes à la Coupe sont tombés en première ronde.

Jamais je n’oserais contredire François même s’il est très en amour.

Photo: RDS – François Gagnon

C’est évident que Bettman ne changera pas d’idée à cause d’une chronique en français au Québec. Mais avant d’écrire, pendant que j’étais complètement arrêté sur Décarie en après-midi, j’ai appelé quelques-uns de mes confrères des bonnes années. Et que ce soit à Los Angeles ou à New York, on pense que la formule actuelle a fait son temps et que Bettman et l’exécutif du Bureau des gouverneurs devraient commencer à se pencher sur une solution de remplacement.

Je vais laisser un message à Gary…

LA CHANCE INOUÏE DES ISLANDERS

C’est un coup de chance inouï. Les Islanders de New York n’avaient que 3,5% de chances de ramasser le premier choix à la loterie de la Ligue nationale…et ils ont réussi.

Comme quoi Sylvain Le Plan avait peut-être une bonne raison de vouloir laisser partir quelques vétérans à la date limite des transactions pour obtenir une chance de repêcher un joueur surdoué.

J’espère maintenant que Patrick Roy va survivre à la nomination d’un nouveau directeur général et va pouvoir rester en poste pour travailler avec sa future merveille.

Par ailleurs, dans ma tournée paroissiale d’après-midi, le nom de Marc Bergevin a beaucoup vibré à mes oreilles. D’abord à Los Angeles où Bergevin est déjà consultant et bon ami du président des Kings Luc Robitaille.

Et à Long Island où son nom circule chez les anciens du beat.

Quand même, Patrick Roy a hérité d’un bateau prêt à couler avec les Islanders. Il mérite une autre chance.

Photo: NHL.com – Patrick Roy