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GSP | UFC 315, tout le plaisir sans la douleur

Georges ST-PIERRE - Collaboration Spéciale

Photo: Georges St-Pierre et Firas Zahabi

Quand on m’a invité à écrire une chronique sur le UFC 315, j’ai tout de suite accepté. Pour différentes raisons. La première, c’est que les gens de Punching Grace sont crédibles et aiment ce qu’ils font.

J’ai accepté surtout parce que ce gala UFC 315 signifie beaucoup pour moi. Tout d’abord parce que ça faisait longtemps que la UFC n’était pas venue à Montréal pour une présentation aussi prestigieuse. Je trouve important pour Montréal et le Québec de présenter ces évènements internationaux qui rayonnent sur la planète au complet.

Mais ce gala UFC est encore plus important pour moi parce que des combattants canadiens vont y participer. Qu’ils vont pouvoir combattre et montrer leur talent et leur courage.

Ça faisait déjà deux bonnes raisons. Mais il y en a une troisième. Peut-être la plus importante de toutes.

Photo: Firas et Aiemann Zahabi

JE SERAI DANS LE COIN D’AIEMANN ZAHABI

Aiemann Zahabi va faire ses débuts professionnels. Et je vais être dans son coin avant le combat et entre les rounds. Aiemann a 36 ans et a une chance de percer dans sa catégorie et de s’installer dans les classements. Il affronte José Aldo du Brésil. Un très bon combattant qui a sans doute passé son sommet personnel. Mais ce n’est pas un combat facile, c’est certain.

De me retrouver dans le coin d’Aiemann, le frère de mon coach et je dirais mentor dans l’art du combat et de la guerre, Firas Zahabi, va me permettre de vivre de belles émotions.

C’est évidemment Firas qui va donner les instructions techniques et stratégiques mais je vais être là pour encourager le combattant.

C’est un moment magique pour moi. Je vais revivre à travers Aiemann toute l’excitation d’un combat important chez les pros. Je vais me retrouver dans l’octogone, sous les projecteurs, je vais sentir la nervosité et la fébrilité des minutes qui mènent au combat.

Et cette fois, je vais avoir le plaisir de revivre ces moments sans avoir à livrer le combat. Le plaisir de l’adrénaline sans avoir à subir les coups et les coupures. Tout le plaisir des arts martiaux mixtes sans la douleur qui vient avec.

Je ne peux pas demander mieux pour un gala. Et je profite de cette chronique pour inviter les Québécois à être nombreux pour encourager Aiemann quand le signal va retentir pour le premier round. On ne le dit pas assez dans l’énergie et l’excitation d’un combat mais les encouragements et les applaudissements font une différence.

Comme le dit mon ami Joe Rogan… il y a de ces soirées où y a juste du positif.

Photo: «GSP»