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Imam Khataev: 5 adversaires en attendant la revanche

Laurent Poulin - Boxingtown Québec

J’étais tellement en colère après la décision des juges dans le combat Imam Khataev vs David Morrell que j’ai failli remettre ma démission chez Punching Grace et lancer un podcast sur la reconstruction du FC Montréal.

EOTTM a besoin de victoires contre des boxeurs du top 5 mondial pour s’imposer parmi les plus grandes promotions au monde. Khataev avait réalisé l’exploit. Les juges le lui ont volé.

Heureusement, les plus grands journalistes de boxe ont confirmé mon impression: la valeur du boxeur australien n’a jamais été aussi élevée. Dans la défaite, Imam Khataev est devenu un incontournable de la division des 175 livres. Turki Alalshikh a d’ailleurs promis de le ramener sous les projecteurs.

Voici une enfilade de citations qui en dit long:

«Imam Khataev: une nouvelle star est née dans la division des mi-lourds», a déclaré Mike Grisham, commentateur play-by-play de DAZN.

«Il faut être aveugle ou partial pour donner ce combat à David Morrell», a ajouté Al Bernstein, l’ancien analyste vedette de Showtime.

«Je ne suis pas vraiment sûr du combat que les juges ont vu […]. Imam Khataev semblait contrôler le rythme, placer les coups les plus propres et toucher plus lourdement», a noté Mike Coppinger de The Ring Magazine.

Cinq noms pour alimenter le matchmaking de Riyadh Season:

1.Joshua Buatsi (19-1, 13 KO)

Le Britannique est un adversaire idéal. Très connu des amateurs, il frappe fort et est très bien classé. Ce serait un duel entre deux hommes qui n’ont pas le droit à l’erreur: un classique «combat à la croisée des chemins». Si Beterbiev et Bivol s’affrontent une troisième fois, voici la demi-finale rêvée.

2.Oleksandr Gvozdyk (21-2, 17 KO)

Crédible, connu des fans québécois, il vient de boxer en sous-carte devant un aréna vide en Floride contre un boxeur de .500, Anthony Hollaway. En 2024, il a donné 12 rounds très compétitifs à David Benavidez pour le titre intérimaire WBC. Si j’étais Camille Estephan, je monterais ce combat moi-même au Centre Vidéotron, si Turki n’en veut pas.

  

Photo: Oleksandr Gvozdyk – Boxing News

3.Conor Wallace (16-1, 11 KO)

Un classique Australie vs. Australie présenté en Arabie saoudite? J’embarque. Wallace, gaucher de 6 pieds 3 pouces, est classé 13e sur BoxRec. Il a déjà battu Jerome Pampellone, prochain adversaire d’Albert Ramirez.

4.“Hot Rod” Kalajdzic (29-3, 21 KO)

Je pige ici dans les derniers adversaires de Beterbiev et Morrell pour offrir à Khataev un bon comparatif. Kalajdzic n’a été arrêté qu’une seule fois et a tenu la limite contre Morrell. Si Khataev le bat par arrêt, il enverrait un message clair et mettrait la pression pour une revanche contre Morrell.

Photo: Hot Rod” Kalajdzic – World Boxing Association 

5.Michael Eifert (13-1, 5 KO)

En mars 2023, l’Allemand est devenu aspirant obligatoire IBF en battant Jean Pascal à la Place Bell. Je répète: 2023. Le 7 juillet 2025, la IBF a enfin ordonné le combat contre Dmitry Bivol. Tenez-vous bien: Eifert accepte de patienter jusqu’en 2026, laissant toute la place à une trilogie Beterbiev-Bivol.

Turki et Camille pourraient unir leurs forces pour «acheter» son classement et son opportunité aux titres.

Photo: Michael Eifert – IG

Dans le podcast

Eugénie Bouchard disputera son dernier tournoi en carrière à l’Omnium Banque Nationale à Montréal. Son parcours à l’Open d’Australie et sa finale à Wimbledon en 2014 ont fait augmenter les inscriptions dans les clubs de tennis, en plus de hausser la visibilité médiatique du sport.

Les Blue Jays me font rêver de baseball avec leur fiche de 60-42 et leur premier rang dans l’Est. Je vais finir par embarquer dans le train et m’acheter une chemise bleu poudre d’Addison Barger dans une boutique près du Centre Rogers.

La rumeur est vraie: je vais m’acheter un billet de saison pour les Carabins de Montréal afin de suivre le début de carrière de José Alejandro Gonzalez Garza. Après l’avoir suivi au football collégial, c’est lui qui remplacera Jonathan Sénécal comme quart-arrière partant des Bleus. Surnommé Pépé, il est né au Mexique et est arrivé avec sa famille à l’âge de 6 ans à Montréal. Son bras est ultrapuissant.