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Ivan Demidov nous fait tous rêver ET où seront assis Butler et Bazinyan?

Réjean Tremblay - Punching Grace

Photo: Céline Dion / X

Je me garde une petite gêne. Mais hier, j’ai retrouvé quelques beaux jeux d’Ivan Demidov avec le Ska de St-Petersburg.

C’est qu’hier, notre futur Guy Lafleur a battu le record de Kirill Kaprizov dans la KHL pour un moins de 20 ans en obtenant un 43ème point en 51 matchs.

Demidov, pour ceux qui ont suivi sa saison, n’a pas été un vrai régulier pendant plusieurs matchs au début de la saison. Même qu’on s’inquiétait à Montréal de son développement.

Deux éléments m’ont rassuré. Que Kent Hughes se rende en Russie avec Vincent Lecavalier était un bon signe. On n’investit pas son argent et sa personne dans un voyage en Russie à cette époque tourmentée, sans que ça vaille la peine. Si Demidov avait été un crouton sans avenir, Hughes serait resté au Québec à prendre soin de son poète de coach.

Et quand j’ai rencontré Bob Hartley en Floride en janvier, il m’a montré les textos échangés avec ses anciens joueurs en Russie. Bob a gardé des contacts étroits avec plusieurs de ses anciens et ils n’ont aucune raison de lui beurrer les toasts de marmelade.

Ces textos disaient tous que Demidov serait meilleur que Kaprizov. Si c’est vrai, vous allez virer fou avant Noël.

Photo: NHL.com – Rappelons que Kaprizov a été nommé recrue de l’année à sa première saison dans la LNH… et qu’il a marqué 108 points lors de la suivante.

Mais en attendant de vous exciter au Centre Bell en octobre prochain, vous devriez retrouver plusieurs de ses meilleurs efforts sur les sites de RDS, de TVA Sports ou simplement en allant sur Google et You Tube puisque vous n’avez pas encore à les boycotter à cause des tarifs.

Ce qui est le plus important, c’est que Demidov qui n’a que 19 ans, montre des signes d’une amélioration constante depuis plusieurs semaines.

Certains qui fréquentent les grands arénas du Québec, diront en levant le nez de mépris, que ce n’est que la KHL, qu’on ne parle pas d’une vraie grande ligue et qu’après tout, c’est la Russie.

Je vous dirai, grands voyageurs, que j’ai assisté à de nombreux matchs à Moscou et à Balashikha où jouait l’Avangard, l’équipe que dirigeait Bob Hartley au nord de Moscou.

Photo: Russian Ice Hockey Federation – Ivan Demidov

Je vous dirai que ça patine, que ça lance, que ça frappe et que ça se passe le puck à un niveau impressionnant. La patinoire est de dimension olympique et ça favorise le jeu collectif puisqu’il y a plus d’espace, mais un costaud de plus de 6 pieds comme Demidov devrait s’adapter rapidement.

Et puis, ses futurs coéquipiers murissent. Ils deviennent des hommes. Ils vont être plus difficiles à déranger, à intimider et ils sauront imposer leur style et leur façon de jouer sur une patinoire.

On a eu un aperçu de ce qui s’en vient à la fin décembre et en janvier.

La Coupe en 27. Demidov le but vainqueur.

Non, ce n’est pas le plan de Sylvain…

BUTLER ET BAZINYAN… OÙ SERONT-ILS ASSIS?

Photo: Vincent Ethier – Bazinyan-Butler : face-à-face.

Jeudi au Casino, il va se jouer une game impliquant Steven Butler et Erik Bazinyan. Les deux vont se retrouver ringside, dans les sièges réservés au promoteur et à ses invités. Là où s’assoit David Lemieux ou Lucian Bute quand il vient assister à un gala.

Camille Estephan aime les deux hommes. Il a pris soin de Butler comme d’un fils dans ses années d’apprentissage de la vie. Et Steven Butler est très attachant. Extraverti, il devient un livre ouvert quand il fait confiance à quelqu’un.

Erik Bazinyan est réservé. Très réservé. Marié, comme Butler, père comme Butler, il est l’opposé de son adversaire du 14 mars.

Quand on fait une entrevue avec lui pour un documentaire ou un article, il faut être patient et le laisser trouver les mots précis qu’il cherche pour exprimer son idée.

Je pense que son combat contre Jaime Munguia lui a donné la preuve qu’il attendait pour s’évaluer lui-même. Il est un solide boxeur capable de traverser une tempête. Et Butler sait faire lever une tempête.

J’ai hâte de les voir tous les deux. Polis, réservés, calmes en apparence…mais prêts déjà à livrer le combat de leur avenir.

On sera là…

Photo: Vincent Ethier – Et ils seront là aussi…