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Le CH est à -25, Suzuki est +12… ça dit tout!

Réjean Tremblay - Punching Grace

Photo: Canadiens Montréal / IG – Cole Caufield et Nick Suzuki

Vous voulez avoir une idée de la saison que connaît Nick Suzuki? Oui, il a sauté le cap des 80 points et c’est formidable.

Mais il y a une statistique encore beaucoup plus impressionnante.

Avant la victoire d’hier contre les Bruins de Boston, le Canadien avait une fiche de buts pour et contre de -25. Pendant ce temps, Nick Suzuki affichait un splendide +12. Ça veut dire et ça le dit clairement que le Canadien est une bien meilleure équipe quand le capitaine est sur la patinoire.

Ça a pris quelques saisons mais Nick Suzuki est devenu ce qu’on espérait. Un vrai joueur de centre de premier trio, un vrai leader et un vrai capitaine.

LE JELLO PREND

Parlons de cette autre victoire matraque contre les Bruins de Boston. Je regardais attentivement les joueurs du CH, surtout en attaque où c’est encore plus évident, et on sentait cette énorme confiance en soi que chaque joueur porte en lui.

Il y a deux semaines, je parlais de la dureté du mental. C’est plus profond. C’est la confiance en soi et dans le coéquipier qui rend cette équipe si difficile à batte.

John McHale m’avait dit un jour dans un autobus à Chicago que les Expos étaient en train de vivre leur «jellying process». En français, ça voulait dire que le Jello était en train de prendre.

C’est le cas avec le Canadien. L’eau bouillante et la poudre se transforment en gélatine ferme. Les Glorieux deviennent une vraie équipe.

Photo: NHL.com – Cam Neely

PITOYABLES BRUINS

Vous avez reconnu les Bruins de Boston? Plus rien. Flat comme un vieux Pepsi ouvert sur une plage.

Une réflexion s’impose. Fallait-y que Jim Montgomery soit un formidable entraîneur pour que les Bruins aient eu cette allure de bonne équipe quand il était derrière le banc.

Regardez les Blues qui sont complètement transformés depuis son arrivée à St-Louis.

D’ailleurs, êtes-vous capable de justifier le congédiement de Bruce Cassidy qui est allé gagner une Coupe avec les Golden Knights de Vegas?

Autrement dit, le grand et gros Cam Neely, s’il ne se regarde pas dans le miroir, devrait peut-être se pencher sur le travail de son directeur général Don Sweeney…

Je dis ça de même…

Bravo la Flanelle. C’est tricoté serré.

OSLEYS IGLESIAS: UN DOCUMENTAIRE QUI ACCUEILLE LES FRÈRES STASTNY

C’est le meilleur documentaire produit jusqu’à maintenant par Punching Grace. Il sera présenté une première fois à TVA Sports lundi à 16 heures. Et à plusieurs reprises dans la semaine.

Les versions en anglais et en espagnol vont également faire leur chemin autour du monde. Comme les documentaires réalisés avec Christian Mbilli.

La première entrevue avec le grand boxeur cubain a été réalisée devant le Casino de Montréal l’été dernier.

Photo: Vincent Ethier / EOTTM – Osleys Iglesias

Puis, on l’a rencontré une autre fois à Québec et Sacha Roy est allé chez lui à Bremen en Allemagne en janvier dernier. On le voit avec sa femme et leur enfant.

Comme l’histoire d’Osleys Iglesias rappelait une autre histoire fabuleuse, celle d’hommes qui s’enfuient de leur pays pour poursuivre leur passion et leurs rêves dans un pays libre, c’est avec les frères Peter et Anton Stastny que le voyage s’est terminé.

Ma récompense, en plus d’un sourire de la productrice Julie Bertrand, a été de retrouver Peter et Anton. Ils étaient invités au tournoi peewee de Québec. Ils ont été chaleureux, agréables et passionnants. Je pense que le réseau Punching Grace va également offrir l’intégrale de l’entrevue avec les deux frères.

Quant à Osleys, les images de sa mère lui parlant par FaceTime de Cuba, sont poignantes. Et quand, à la fin, après avoir rappelé à sa mère, qu’une promesse est une promesse et qu’un jour il pourrait aller la retrouver quand il serait champion du monde, il dit doucement à sa mère «je t’aime maman», j’ai connu deux productrices qui avaient les larmes aux yeux.

François Coulombe-Giguère, le réalisateur principal, a fait un travail colossal. Il mérite que ce documentaire soit présenté aux prochains Gémeaux…

SADJO ET ZAOUI: UNE RÉPONSE AVANT 4 HEURES PM

Aux dernières nouvelles, Keven Sadjo et Yohan Zaoui son promoteur, continuaient à réfléchir sur l’obligation de la IBF d’affronter Osleys Iglesias.

Ils ont jusqu’à 4 heures cet après-midi pour donner une réponse. S’ils refusent, la IBF va imposer un autre aspirant à Iglesias. Jaime Munguia et Diego Pacheco sont déjà impliqués dans des combats, c’est à compter du cinquième ou sixième rang du classement IBF qu’on va dénicher le «chanceux».

Cela dit, s’il refusait, Sadjo prendrait un risque énorme. À son dernier combat, il a touché moins de 50 000$ canadiens. Contre Iglesias, ce serait sa plus grosse bourse en carrière. Avec la chance de gagner son million contre Canelo Alvarez ou William Scull avec une victoire.

On devrait savoir la suite avant de se coucher…

Photo: RMC – Kevin Sadjo

JEAN CHAREST À CNN: UNE BRILLANTE PERFORMANCE

Je n’ai jamais voté libéral de ma vie mais j’ai toujours eu de bonnes relations avec les chefs du parti. Que ce soit Robert Bourassa que j’étais allé rencontrer à ses bureaux pour savoir comment mieux écrire le personnage du premier ministre du Québec joué par Daniel Pilon dans Scoop ou Claude Ryan devenu chef après avoir quitté le Devoir. M. Ryan était un grand connaisseur de baseball et adorait qu’on s’embarque dans une conversation à propos des Expos.

Mais c’est avec Jean Charest que j’ai le plus tripé. À plusieurs reprises. Quand il a été ministre conservateur au fédéral, aux Jeux olympiques de Vancouver ou la dernière fois quand on l’a rencontré à ses bureaux pour la série documentaire La Rivalité, Canadien-Nordiques.

Ben hier, j’étais fier de lui en le voyant à CNN aux États-Unis donner une superbe entrevue à propos des tarifs de Donald Trump. Sincèrement, c’est lui qui devrait faire la campagne de Mark Carney…