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L’objectif est simple: que la foule soulève le CH pour les deux prochains matchs

Réjean Tremblay - Punching Grace

Photo: Canadien de Montréal / IG

Le Canadien a super bien joué en troisième période. Mais comme pour le premier match, ce fut trop tard et pas assez.

La différence entre les deux équipes n’est pas énorme. Un but par match, c’est souvent juste un rebond, une déviation.

Mais dans cette série entre le Canadien et les Capitals, c’est plus qu’un ou deux mauvais rebonds qui fait la différence. Les Caps paralysent le jeu des p’tits gars en les frappant sans répit pendant les trente premières minutes de jeu. C’est évident qu’à ce jeu hyper robuste, les Capitals se fatiguent. Et en troisième, la jeunesse et la vitesse des Glorieux permet à l’équipe de presque rattraper le temps perdu.

À Montréal, Martin St-Louis va avoir le dernier mot lors des changements de formation. Ça va faire une différence. Mais surtout, les 21 000 fans survoltés qui vont remplir le Centre Bell vont donner un survoltage à leurs favoris.

À Montréal, je ne pense pas que Lane Hutson va systématiquement laisser le puck dans le coin au gros Tom Wilson. Devant les siens, Hutson va prendre le coup et c’est lui qui va contrôler la rondelle. Même chose pour Mike Matheson. Une grosse foule partisane, c’est ce que ça fait.

Photo: Canadien de Montréal / IG – Patrik Laine

LE BESOIN D’UN SHÉRIF ET LES VACANCES DE PATRIK LAINE

Je parle de robustesse mais on pourrait parler aussi d’intimidation. Les Caps ont frappé à tour de bras. Cole Caufield a subi un terrible double-échec devant le but de Logan Thompson. Qu’il n’y ait pas eu de pénalité décernée, ça se comprend. C’est la Ligue nationale de hockey. Rétrograde.

Si les arbitres ne font pas le travail, ça va prendre un shérif. Soyons subtils, le shérif n’est pas aimé par Martin St-Louis. En fait, il ne veut pas le voir dans un uniforme.

Mais entre Patrik Lane qui a entrepris ses vacances lundi soir…en fait, il y a plus d’un mois, et Arber Xhekaj qui commet quelques erreurs mais qui patine avec vigueur, qui est fort comme un bœuf et cogne comme un forgeron, je n’hésiterais pas une seconde.

Le Canadien a besoin de Xhekaj. Pas pour se battre. Pour jouer au hockey comme le font Tom Wilson et Pierre-Luc Dubois. En bulldozant.

Quelques mots pour souligner l’amélioration hier de Juraj Slafkovsky. Le kid a été solide, il a donné des mises en échec et il a préparé de beaux jeux. Il n’a pas à se flageller. Il n’est pas responsable de la défaite du CH.

Et il pourrait être responsable des deux prochaines victoires au Centre Bell.

C’est jouable. Les Islanders sont déjà redevenus de l’arrière 0-3 dans une série…

Photo: Canadien de Montréal / IG – Arber Xhekaj

COMMENT MACIEJ SULECKI S’EST RETROUVÉ FACE À MBILLI…

Maciej Sulecki peut remercier Eddie Hearn, Diego Pacheco et Kevin Lele Sadjo s’il se retrouve en championnat du monde par intérim contre Christian Mbilli.

Les combats de boxe sont souvent passionnants. Les négociations et les coups fourrés dans les coulisses le sont encore plus.

Maciej Sulecki méritait de se retrouver dans ce combat contre Mbilli. Il est allé battre Ali Akhmedov par mise hors de combat technique chez-lui à Astana. Il gagnait ainsi la ceinture Silver de la WBC et se hissait au septième rang chez les 168 livres. Derrière Mbilli, Iglesias, Munguia, Pacheco, tous des gros noms.

Quand on s’appelle Sulecki, les gros réseaux de télé ne veulent pas investir des millions sur ton nom.

Photo: Maciej Sulecki / IG – Maciej Sulecki, Canelo Alvarez et Sena Agbeko

Au début de l’année Camille Estephan et Eye of the Tiger ont tenté d’organiser un combat éliminatoire entre Diego Pacheco et Christian Mbilli pour la IBF. Malheureusement, ça n’a pas fonctionné.

EOTTM s’est retrouvée avec Keven Lele Sadjo. Vous avez suivi les péripéties invraisemblables des négociations. L’appel d’offres qui ne respectait pas les dates limites, le retrait de Mbilli, la crise faite par le promoteur de Sadjo.

Estephan a décidé alors de se tourner vers la prestigieuse WBC. Mauricio Sulaiman a imposé un combat entre Diego Pacheco et Christian Mbilli.

Le beau Eddie Hearn ne s’est pas entendu avec Estephan. On est allé aux enchères. Et le 7 avril, une journée avant la fin des enchères, Pacheco et Hearn se sont retirés.

Estephan était déçu mais Mauricio Sulaiman l’était tout autant. Il a fait connaître sa colère à Kevin Rooney, l’avocat de Hearn et a accordé à EOTTM un combat entre MBilli et un aspirant légitime au championnat. Sulaiman et la WBC ont passé en revue tous les boxeurs classés après Mbilli. Le premier qui était disponible pour ce combat était…  Maciej Sulecki. Septième aspirant au classement WBC.

Pour lui, c’est une chance inouïe.

Estephan a appelé son promoteur Lukasz Kownecki à New York et les deux hommes se sont vite entendus pour la bourse de Sulecki et les droits de télévision.

Et c’est comme ça qu’on s’est retrouvé à une conférence de presse hier à Québec.
Sulecki est un dur. Bon technicien et très courageux. Seul Diego Pacheco a réussi à le mettre hors de combat. Et sa victoire surprenante et convaincante contre Ali Akhmedov est devenue un passeport pour ce grand combat contre Mbilli.

Photo: Vincent Ethier / EOTTM – Martin Tremblay, président de Gestev

C’est Martin Tremblay, son Centre Vidéotron et les amateurs de Québec qui sont les grands gagnants dans ce méandre de négociations.

Surtout qu’on va avoir droit à une deuxième finale. Erik Bazinyan contre Steven Butler, ça risque de toucher encore plus les fans que l’autre finale.

Ma chambre est déjà réservée à l’Entourage…

DANS LE CALEPIN

Demain, je prends la route. On va se retrouver lundi matin à 6 heures.