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Mes Panthers: ça commence par le capitaine, ça passe par le coach et ça finit avec le Bob devant les buts!

Réjean Tremblay - Punching Grace

Photo: Jean Trudel – Carter Verhaeghe et le capitaine des Panthers, Alexander Barkov, célébrant leur dernière Coupe Stanley au club E11Even de Miami…

Mes Panthers se retrouvent en finale de la Coupe Stanley. Pour une troisième saison consécutive. Avant, c’était le Lightning de Tampa Bay. C’est simple, la Floride a été représentée par une de ses deux équipes en finale au cours des six dernières années.

C’est mieux que l’Ontario. Mieux que le Québec. Mieux que le Canada qui a réussi à placer les Oilers d’Edmonton la saison dernière et, avec une victoire hier soir, cette année encore.

Mais comme l’Alberta veut sortir du Canada, ça compte à peine.

En fait, aussi fou et délirant que ça puisse paraître, la Floride est devenue «the Hockey State of America» comme je l’ai vu sur un grand panneau publicitaire.

Photo: Jean Trudel – Matthew Tkachuk, lors d’un bain de foule sur la plage…

Il ne faut pas croire les clichés qui racontent que les gens se foutent du hockey dans l’état du soleil. Dès que le Super Bowl est terminé, tous les bars et restos du Sud de la Floride offrent du hockey sur leurs nombreux écrans de télé. Et quand les Panthers jouent, ils ont droit à tous les honneurs. Sept écrans sur dix. Les trois autres se tournent vers la NBA ou le March Madness.

Se promener sur Las Olas Street à Fort Lauderdale ou sur Atlantic Avenue à Des Rey est une expérience fascinante. Puisqu’il fait chaud, les bars sont ouverts sur la rue et les trottoirs. Avec Lady Ju, on pouvait suivre un match en se promenant d’un resto à l’autre.

Photo: Jean Trudel, arborant le C du capitaine Barkov…

L’an dernier, j’étais avec Jean Trudel de Stanley 25 et des amis quand les Panthers ont gagné la Coupe. Trudel, capable de se faire inviter à coiffer Donald Trump, était de tous les gros partys des Panthers.

La plage était bondée. Les rassemblements étaient nombreux. Les joueurs étaient accueillis avec ferveur avec leur Coupe portée à bout de bras à la fin des discours. Paul Maurice, le coach capable de se comporter comme un Scotty Bowman derrière un banc, traitait ses joueurs de «fuckers» et tournait le dos aux milliers de fans les pieds dans le sable pour crier: «Freedom!». Liberté!

Il n’y a pas de mystère Panthers. Comme il n’y avait pas de mystère Lightning les trois années précédentes.

Ce sont de bonnes et solides équipes capables de hisser leur jeu à un niveau supérieur quand le temps est venu.

Photo: Jean Trudel – Matthew Tkachuk, «Freedom»…

Bill Zito, le directeur général des Panthers expliquait après l’élimination des Hurricanes de la Caroline, que la force des Panthers venait d’un état d’esprit:

«Et cet état d’esprit découle d’un incroyable leader, un grand capitaine en Sacha Barkov. Sacha ne pense jamais à lui, toujours à l’équipe, il est toujours prêt à se sacrifier pour le bien de l’équipe. Tout le reste découle de cet état d’esprit. Les plus grandes vedettes, que ce soit Matthew Tkachuk, Reinhard ou un autre, sont toujours prêtes à se sacrifier pour le bien de l’équipe. Ils sont prêts à encaisser et à donner pour que notre état d’esprit finisse par être plus fort. Si vous entrez dans une salle ou un repas d’équipe, vous ne pouvez deviner qui a marqué le but vainqueur ou qui n’a pas joué. Ils apprécient d’être l’un avec l’autre», de dire Zito.

Photo: Jean Trudel – Alexander Barkov, faisant l’accolade à Aaron Ekblad au E11Even

Il aurait pu continuer en soulignant le travail et l’extraordinaire présence du coach Paul Maurice. L’homme est de cet âge idéal où on allie l’énergie et l’expérience. Il peut être incroyablement cinglant et autoritaire et se montrer la minute d’après compréhensif et sensible. Si c’est bon pour l’équipe. Toujours l’équipe.

Évidemment, ça part aussi du propriétaire Vincent Viola. Quand il a acheté l’équipe, il a promis que la Floride deviendrait la destination hockey et que les Panthers seraient une équipe gagnante. Le même Viola a fait donner à tous les employés comptant dix ans de service une bague de la Coupe Stanley l’été dernier.

Mais tous ces beaux mots ne veulent rien dire si le goaler laisse entrer les rondelles. Le Lightning comptait sur Andrei Vassilevski. Les Panthers comptent sur Sergei Bobrovsky. Et disons-le, le Bob est un des grands gardiens de la ligue quand un match est sur la ligne.

Photo: Sportsnet – Carey Price et Andrei Vassilevski…

En 2021, le Canadien comptait sur un vrai capitaine, Shea Weber, qui a tout donné pour son dernier tour de piste et sur un vrai gardien, Carey Price. Ce n’était pas assez. Manquait le reste. On a déjà oublié chez les fans.

J’ai hâte de suivre la finale de la Coupe Stanley. Tout d’abord, j’ai vu les Oilers d’Alberta se faire planter par les Nordiques de Québec lors du deuxième match de leur histoire en octobre 1972. Si, comme prévu et espéré par plusieurs, les Oilers d’Edmonton ont droit à leur série revange contre les Panthers, le spectacle devrait être fabuleux. Et excitant.

Tout d’un coup on ramenait Charles III pour sauver l’honneur du pays une autre fois.

En attendant, l’Ouragan Panther va déferler sur la Floride…

Photo: Panthers de la Floride – IG

JAIME MANGUIA DOPÉ? L’ÉTAIT-IL CONTRE BAZINYAN?

Maudite dope. Y a rien à faire. Tant qu’il y aura de l’argent et de l’égo, la dope va être présente pour procurer le petit surplus qui fait la différence dans le 10e round, le dernier 10 mètres, la prolongation ou la dernière longueur de piscine.

C’est humain et c’est comme ça. Balzac buvait quatre litres de café pour écrire toute la nuit. Et Astérix buvait la potion magique pour planter les Romains.

Photo: Mikey Williams / TR Boxing – Jaime Munguia et Erik Bazinyan

Eddy Reynoso est le nouveau coach de Munguia. C’est le même qui était l’entraîneur de Canelo Alvarez, Oscar Valdez, Ryan Garcia et une couple d’autres qui ont raté des tests anti-dopage après s’être entrainé avec lui.

Moi, ma petite question toute personnelle est simple. Jaime Munguia était-il dopé quand il a finalement passé le KO à Erik Bazinyan au 10e round d’un combat âprement disputé?