Photo: Oilers d’Edmonton / IG – Leon Draisaitl
Un vrai scénario de film. Connor McDavid, le héros des 4Nations passe en prolongation à Leon Draisaitl et les Oilers battent mes Panthers 4-3 avec moins d’une minute à jouer en première période de prolongation.
Je le reconnais. Hier soir, à domicile, les Oilers ont formé la meilleure équipe. En troisième période, alors qu’ils tiraient de l’arrière par un but, ils ont lancé 14 fois contre deux par la Floride.
Ça faisait une éternité que les Panthers échappaient un match après avoir mené par deux buts.
Mais ce qui m’inquiète, ce n’est pas la défaite. Après tout, le match était disputé en Alberta, devant des partisans gonflés à bloc, on peut s’attendre à une victoire du club local.
C’est la façon de perdre. Les Panthers n’ont pas perdu parce qu’ils ont mal joué, ils ont perdu parce que les meilleurs des Oilers ont été meilleurs que les Barkov et Reinhart.

Photo: Panthers de la Floride / IG – Alexander Barkov
Ils ont perdu parce que les joueurs des Oilers ont frappé autant que ceux des Panthers. Et ça, ça n’arrive pas souvent.
Et puis, Stuart Skinner devait être un gardien douteux devant le filet. N’en déplaise à Sylvain Le Plan, hier soir il a été aussi bon que Sergei Bobrovsky. Et ça, j’haïs ben ça.
C’est juste un match. Les Panthers ont le temps de revenir dans la série. Suffit de gagner le deuxième match.
Mais le plus fan des Panthers va le reconnaître facilement.
Connor McDavid et Leon Draisaitl, ayoye. C’est vraiment un cas à part. Ils ont été bons, solides, conscients de leur défensive.
Ils ont été des superstars.

Photo: NHL PR / IG – Connor McDavid et Sam Bennett
CHRISTIAN MBILLI ET L’ENFANT AU CORA
Un lecteur m’écrit. M. Guy Labrecque prenait le petit-déjeuner au Cora à Québec. La table d’à côté était occupée par Christian Mbilli et Marc Ramsay. Il m’a écrit pour que je leur transmette une photo bien spéciale pour lui et un jeune:
«Je veux partager un moment touchant pour un jeune Québécois d’origine colombienne. La fin de semaine dernière Marc Ramsay et Christian étaient à Québec pour voir la relève à l’œuvre.»

Photo: Noé Cloutier – Christian Mbilli, samedi dernier, lors du Gala amateur Québec Open présenté au PEPS de l’Université Laval…
«Dimanche matin ils déjeunaient au Cora où je vais régulièrement dans mon quartier à Ste-Foy. À la table d’à côté bien tranquilles à déjeuner, Marc, son fils et Christian. On les laisse tranquilles comme le veut la réputation des gens de Québec avec des vedettes. Cependant, j’offre à David le fils de mon ami de lui offrir une photo avec le boxeur qu’il connaît. Les générosités de Christian et de Marc étaient renversantes. Ce sont de beaux sourires sincères.
«L’enfant est David, le fils de mon amie colombienne Sandra. Son conjoint et son fils David ont suivi la carrière de Christian Mbilli. De mon côté, je prenais la photo et j’ai jasé quelques minutes avec Marc Ramsay.»

Photo: une rencontre inoubliable
«Le père, c’est Ray (Raynell Ortega Pulido). Et Sandra, c’est Sandra Criales. En prime, Sandra était médecin en Colombie avant d’arriver au Québec, elle a refait sa médecine pour avoir le droit de pratiquer, ici au Québec », d’écrire M. Labrecque.
J’aurais pu me contenter de faire suivre la photo à Marc Ramsay. Mais c’était aussi un exemple de l’importance des athlètes dans la vie des jeunes. Un jeune comme David suit la carrière de Christian Mbilli. Il l’admire et pense probablement à lui avant de s’endormir les semaines de combat. Le hasard le fait déjeuner à la table voisine du boxeur un dimanche matin à Québec. Et parce que Christian est Christian, un homme sensible et généreux et que Marc Ramsay a le vécu d’un homme de 81 ans, ils accueillent le jeune, posent avec lui et lui font un câlin chaleureux.
Je pense que même Chantal Machabée aurait accepté qu’on dérange ainsi Cole Caufield…

Photo: Vincent Ethier – Albert Ramirez, Camille Estephan et Michael Flannery
L’ADVERSAIRE DE RAMIREZ PARIE SUR SES CHANCES
Michael Alan Flannery, le sympathique Anglais qui réside Bangkok qui a accepté de rencontrer Albert Ramirez, n’a pas bénéficié d’un camp d’entraînement idéal. Mettons. Il était de retour à Liverpool… pour soirée arrosée quand il a pris le risque de venir à Montréal.
En plus, comme le contrat avait été signé à 182 livres, Flannery va concéder 8 livres à son adversaire. Mais Flannery, champion d’Asie, top 40 de la WBC et fiche immaculée croit en ses chances. Tellement qu’il a parié 50 livres à 13 contre un sur ses chances. Au moment d’enregistrer le pari, les cotes étaient même à 14 contre 1.

Photo: Michael Flannery / IG
Si Flannery l’emporte, il va empocher 700 livres. En Canadien Tire, ça donne 100$ et un retour de 1 400 environ. Dépendant du taux de change au moment d’encaisser le pari…
Ou la droite d’Albert.
La soirée commence à 7 heures, fidèle à mes habitudes, on va être là à 6 heures…
En partant à 3 heures de Laval, ça devrait permettre de traverser les cônes et les trous de Montréal en trois petites heures.
