Mobile header

Pierre Lambert, Mac Templeton, Bob Martin, quarante ans de souvenir et d’amitié

Réjean Tremblay - Punching Grace

Photo: Julie Bertrand 

SHAWINIGAN – Pierre Lambert était au A&W de Shawinigan et signait des autographes en souriant. Carl Marotte est dans la jeune soixantaine, reste timide mais est toujours chaleureux.

Pendant le souper, des fans lui rappelaient une des répliques du tout premier épisode: «Sacrament Ginette, retourne donc vendre des bas-culottes à Shawinigan!».

Carl est comme devenu rêveur. Ça fait presque 40 ans qu’il s’est présenté à l’audition pour le rôle de Pierre Lambert: «C’est pas croyable. Deux générations ont suivi nos histoires et je pense qu’il va y en avoir une troisième», disait-il tout songeur.

Photo: ARTV

Il était avec Éric Hoziel et Robert Marien. Mac Templeton et le capitaine Robert Martin. Les trois avaient enfilé le chandail du National de Québec et jasaient avec des fans de Lance et Compte.
Quarante ans de souvenirs et d’amitié. Et de pensées pour le réalisateur Jean-Claude Lord et le producteur Claude Héroux.

Yvan Ponton aurait pu être du groupe. Des fans récitaient par cœur les fameuses envolées colériques de Jacques Mercier. Par cœur avec toutes les intonations.

J’ai écrit la plupart de ces scènes passées à l’histoire et je suis toujours surpris de les entendre déclamer avec passion par des amateurs.

Photo: Julie Bertrand

INVITÉS PAR LES CATARACTES

J’étais heureux d’être venu à Shawinigan. Heureux de retrouver Roger Lavergne le président de l’organisation. Mais heureux surtout de retrouver ces comédiens qui ont donné chair et âme aux scénarios et répliques que j’écrivais pour eux.

J’ai connu Carl Marotte quand il jouait le no 13, le seul vrai, choix de première ronde du National. J’ai animé une partie de sa vie en en faisant un agent de joueurs inspiré du grand Gilles Lupien.

J’ai tué Robert Martin dans le film et je pense que Robert Marien m’en a voulu un peu. Bob était le capitaine dans la fiction mais il l’était pas mal aussi dans la vraie vie.

Et j’ai envoyé Mac Templeton au monastère. C’était la seule façon que j’avais trouvée pour le ramener dans Lance et Compte, la Nouvelle génération.

Photo: Eric Gilbert

Leur amitié est tellement sincère qu’elle les embellit. Même qu’on a trouvé une idée formidable pour un dernier tour de piste de ces mousquetaires de la glace.

C’est simple. Je les aime. Comme j’aime Denis Bouchard, Maxim Roy, Marina Orsini, Michel Forget et les autres qui ont fait rayonner les histoires qu’on leur confiait.

Sans oublier Louis Caron et Jacques Jacob qui ont été des complices formidables.

Le trio du National sera au Centre Gervais Auto ce soir. Je ne serai pas loin… mais je vais regarder les vraies stars…

Photo: Vincent Ethier / EOTTM

UNE DÉFAITE VICTORIEUSE

Faut connaître Camille Estephan pour savoir qu’il était amèrement déçu d’avoir perdu les enchères pour la présentation du combat Mbilli-Sadjo.

Eye of The Tiger avait misé 776 000 $US et Y-12 avait allongé un surprenant 878 000 $US.

Ce qui veut dire que les Français ont parié qu’ils vendraient 15 000 tickets pour le combat à Paris. Un énorme pari.

Camille Estephan était déçu mais il savait qu’il gagnait quand même. S’il accepte le combat en faisant confiance aux promoteurs français, son homme, Christian Mbilli, touchera 527 000 $US.

Et ça, c’est plus d’un trois-quarts de million en Canadian Tire.

En forçant Y-12 à allonger plus de 875 000 $US, Estephan s’assurait que son boxeur toucherait une très bonne bourse.

Photo: Ed Mulholland / Matchroom – En entrevue à Azteca TV, Eddy Reynoso, entraîneur et gérant de Canelo, a mentionné Christian Mbilli et William Scull comme possibles prochains adversaires du champion mexicain.

C’est le prix de consolation. Mais il va falloir connaître avant de conclure quoi que ce soit ce qui se prépare dans le clan de Canelo Alvarez.

Le nom de Mbilli vient de sortir pour le Cinco de Mayo à Las Vegas.

Québec, Vegas ou Paris. Va encore falloir gagner sa vie…