Photo: NHLPR / IG – Connor McDavid
Le match est disputé à Sunrise. Il fait beau en Floride. L’an dernier, le sixième match de la finale avait été disputé à Edmonton et les Oilers l’avaient emporté.
Pour perdre l’ultime partie en Floride. But gagnant de Sam Reinhart.
Il y a dix jours, Sylvain Le Plan dont nous allons dévoiler l’identité dans quelques semaines, avait déclaré: «Les Panthers en six. Mais ils sont aussi bien de ne pas échappé la série à domicile. Je ne garantis rien pour un septième match à Edmonton», avait déclaré M. Le Plan.
Jusqu’à huit heures ce soir, Sylvain est en plein dans le plan.
Photo: Panthers de la Floride / IG – Sam Reinhart et Alex Barkov
Au début d’octobre, avant même le premier match de la saison, Camille Estephan, le porte-parole de Jamieson, avait dit en jasant de la prochaine saison que les Oilers gagneraient la Coupe Stanley. Il soutenait que l’expérience acquise en finale permettrait à l’explosive équipe albertaine de gagner la Coupe.
Jusqu’à 8 heures ce soir, le porte-parole est encore dans sa prédiction. Il suffit aux Oilers de disputer un match qui ressemble aux deux dernières périodes du quatrième match pour que Nostradamus passe deuxième dans la hiérarchie des prophètes.
Photo: Vincent Ethier – Le porte-parole de Jamieson, s’adressant à la presse…
Le lunch entre le gagnant et le perdant pourrait avoir lieu cette semaine si les Panthers gagnent.
Ou la semaine prochaine advenant un septième match.
C’est l’histoire de cette incroyable série finale. Âprement disputée, faite de hauts et de bas. Entre une équipe très équilibrée et une équipe construite autour de deux énormes vedettes.
Photo: NHL.com – Wayne Gretzky
Dans le fond, considérant la présence de Wayne Gretzky, de Paul Coffey et de Luc Robitaille auteur de 63 buts et de 125 points avec les Kings de Los Angeles, ça rappelle un peu la Coupe de 1993 gagnée par le Canadien.
Le Canadien avait une vedette absolue devant le filet et de bons trios avec Stéphan Lebeau, Paul DiPietro et le gros John LeClair qui se découvrait des mains de scoreur dans la finale, derrière Vincent Damphousse et Kirk Muller.
Le Canadien avait gagné la Coupe en cinq.
Photo: NHL.com – Kirk Muller
Le centre-ville avait été dévasté par des émeutes.
Advenant une victoire des Panthers, il n’y aura pas d’émeute. Sunrise est installée au coin du turnpike et de la 595, à quinze minutes de Fort Lauderdale, 40 minutes de Miami et 50 minutes de West Palm Beach.
Ça ne veut pas dire que ça ne swingnera pas dans les environs. L’an dernier, ils étaient des centaines de milliers de fans sur la plage pour les célébrations des Panthers.
Samedi, un confrère cherchait les partys à Fort Lauderdale. Il semblait ignorer qu’ils étaient 15 000 fans réunis à l’aréna des Panthers pour suivre la victoire de leur équipe.
Photo: Sun Sentinel – Pendant ce temps en Floride…
Et qu’il suffisait de marcher sur Las Olas à Fort Lauderdale, sur Atlantic à Del Rey ou sur Rosemarie Square à West Palm Beach pour jeter un coup d’œil sur les dizaines d’écrans de télé donnant sur les trottoirs et les terrasses.
Sans parler de South Beach, Hallandale, Hollywood, Boca Raton et Boynton Beach…
C’est sûr que c’est compliqué de trouver une Cage aux sports…
IRON MIKE TREMBLAY ET UNE RETRAITE DORÉE DU 98,5
Ils étaient une grosse trentaine, la plupart des vétérans de la radio comme Gilles Proulx qui l’avait embauché comme recherchiste ou Ron Fournier le vieux compagnon. Réunis pour lever un verre à la retraite mille fois méritée d’Iron Mike Tremblay, le directeur des sports au 98,5 et chez Cogeco.
Photo: Réjean Tremblay – Ron Fournier
Iron Mike, c’est Michel Tremblay, un vrai Tremblay de Chicoutimi. Il a fait ses débuts à la radio de Montréal en 1983 quand Reynald Brière, le grand patron de CJMS, lui a offert un poste.
Avant CJMS, Michel travaillait sur la Rive-Sud avec une mentalité d’un gars de New York. Il a toujours été très compétitif.
Reynald Brière disait de lui en revenant de la petite réception, que Mike, comme l’appelaient les gars du milieu, a beaucoup apporté aux sports à la radio: «Avant Michel, il y avait du sport à la radio. De courts rendez-vous, le commentaire de Rocky Brisebois, le bulletin de nouvelles de fin de soirée. Mais Michel s’est attaqué à une tache gigantesque de concevoir de vraies émissions sportives en construisant des vedettes de la radio à part entière. Les commanditaires y ont vu une belle opportunité et cela a créé un véritable marché. C’était un patron passionné qui se battait pour défendre ses budgets et ses projets et qui luttait pour gagner chaque sondage pour sa station et son réseau. Je pense qu’il a traversé une centaine de sondages dans sa carrière. Chacun était une guerre. Il n’en a pas perdus beaucoup», raconte Reynald Brière.
Photo: Reynald Brière
Mike était un ami de Mario Tremblay et de Pierre Gauthier. Il a fait des voyages en Scandinavie avec l’ancien directeur général du Canadien et avouons-le, c’était un fan de la Flanelle.
Je m’entendais bien avec lui, même si j’en avais rien à cirer du CH. Il y avait les Expos, la boxe, le football, les Jeux olympiques, la Formule 1 pour s’occuper. Il m’avait piégé en ondes le soir où Mario Tremblay s’est fait congédier par Réjean Houle et Ronald Corey mais après toutes ces années, je reconnais que ça avait donné un bon moment de radio. À mes dépens mais ça faisait partie de la game. Iron Mike voulait du contenu explosif. Il l’avait eu.
Photo: Réjean Tremblay – «Iron» Mike Tremblay
Bonne retraite et va falloir que Big Boss qui va lui succéder porte de grands souliers.
Un petit scoop pour terminer. L’automne verra le retour d’une soirée de sport consacrée entièrement à deux émissions. À 6 heures et demie, ce sera les Amateurs de sports jusqu’à 9 heures avec Mario Langlois dont on a renouvelé le contrat et de 9 à minuit ce sera au tour de Bonsoir les sportifs avec Jérémie Rainville. Ils vont l’apprendre ce matin.