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Victoire incroyable du CH… les billets pour les séries déjà en vente! Et Sadjo-Iglesias: l’IBF donne raison à EOTTM

Réjean Tremblay - Punching Grace

Photo: Canadiens de Montréal / IG – Josh Anderson

C’est pas croyable. Restait une dizaine de secondes, Barkov était formidable dans le fond du territoire du Canadien. 2-1 Panthers. Le balayage était évité et fallait se préparer à surveiller tous les autres matchs de la soirée dans la ligue pour savoir si on était encore dans les séries.

Pis paf. Pis repaf. En une trentaine de secondes, huit à jouer en temps régulier et tout de suite en prolongation, Nick Suzuki marque le but égalisateur… et le but vainqueur.

Vous vous rappelez de la date limite des transactions? Quand Kent Hughes a raconté que c’est la visite de Nick Suzuki dans son bureau qui l’a convaincu de tenter le grand coup dès cette saison.

Que c’était le temps de se battre comme des chiens pour faire les séries?

Suzuki a convaincu son directeur général. Et hier, alors que le match était crucial, comme ils le seront tous d’ici la fin de la saison, c’est lui le capitaine qui a viré en victoire spectaculaire une défaite annoncée… et avancée.

Photo: Canadiens de Montréal / IG – Nick Suzuki

La foule était folle. Les gens dans le salon capotaient. Et dans leur voiture, je suppose qu’il a fallu se retenir pour ne pas entreprendre un concert de klaxon.

Wow!

Et ce résultat complètement féérique ne va pas calmer la folie qui s’installe en ville. Et au Québec.

Va falloir tout de suite sortir les drapeaux et les fanions de 2021 et surtout allez puiser dans le compte de banque des fans.

Mon pusher, s’cuzez mon représentant du CH, Gabriel Marcotte se prépare ce matin à appuyer sur la touche magique sur le gros ordinateur du Centre Bell.

LES BILLETS POUR LES SÉRIES EN VENTE CE MATIN

Lendemain de victoire spectaculaire parfait. C’est ce matin que le Canadien met en vente ses billets pour les séries éliminatoires. Ça va coûter cher. Mais grâce à la magie de l’électronique, le partisan n’aura pas à payer une dizaine de milliers de dollars d’un coup pour acheter les tickets des séries… incluant la finale: «Nous allons émettre deux matchs à la fois les billets électroniques pour les séries. L’électronique nous permet cette souplesse», d’expliquer M. Marcotte.

Puis, presque en même temps, on va faire parvenir aux détenteurs de billets de saison le courriel pour le renouvellement des billets pour la saison 2025-26. Avec une reconstruction arrivant à maturité, d’après vous, ça va-t-y être compliqué?

Photo: NHL.com

Gabriel Marcotte vit d’ailleurs un nouveau phénomène: «Plusieurs gros patrons d’entreprise appellent pour avoir des billets supplémentaires pour les matchs contre Ottawa, les Red Wings de Detroit ou les Bruins de Boston. Mais nous sommes complets. Vraiment complets. Mais certains de ces grands patrons ne sont pas habitués à se faire dire non. Des fois, la situation devient délicate », de dire mon pusher favori.

C’est comme lorsque tu veux voir un médecin de famille…

T’as beau crier et pleurer, quand y en a pas, y en pas.

La Coupe en 27!

LA IBF CONFIRME: SADJO CONTRE IGLESIAS, UN OBLIGATOIRE!

C’est un grand jour pour la boxe au Québec. D’un côté, la WBC a ordonné un affrontement entre Christian Mbilli et Diego Pacheco. De l’autre, et la lettre de cinq pages du président Daryl Peoples est arrivée hier, la IBF oblige Kevin Lele Sadjo à affronter Osleys Iglesias.

Le promoteur Yohan Zaoui et Sadjo ont trois jours pour donner une réponse.

Zaoui avait refusé d’obéir à la IBF le 12 mars dernier et était allé en appel. Peoples a démonté un par un les arguments de Me David Berlin, l’avocat de Sadjo, pour imposer le combat obligatoire entre Sadjo et Iglesias. Le gagnant du combat affrontera le vainqueur du combat entre Canelo Alvarez et le Cubain William Scull.

La pression sur Sadjo est énorme. Un combat contre Osleys Iglesias, s’il est très dangereux, garantit un affrontement «millionnaire» contre Scull ou surtout Alvarez. Ça devient très difficile pour Zaoui de refuser de négocier une entente avec Camille Estephan. Même s’il a juré il y a trois semaines qu’il ne ferait plus affaires avec Estephan.

Photo: Vincent Ethier / EOTTM – Osleys Iglesias

Voilà pour la IBF. Et dans six jours, on saura qui remportera les enchères pour le combat entre Christian Mbilli et Diego Pacheco. Là encore, c’est un combat obligatoire imposé par la WBC. Le vainqueur affrontera le gagnant entre… Scull et Alvarez.

Comment tout ça va être démêlé, c’est justement le charme des coulisses de la boxe.

Et à la WBA, qui est l’aspirant numéro 1? Mbilli, comme par hasard.

Ça va faire de grosses négociations dans les prochaines semaines. Si Eye of the Tiger ne peut amener tous ces mégacombats à Québec, alors Iglesias et Mbilli auront l’occasion d’aller gagner des bourses plus que substantielles en Californie pour Mbilli ou en France pour Iglesias.

Le rêve, c’est d’avoir la chance d’assister à ces combats au Centre Vidéotron.

On parle vraiment de combats de classe internationale. Dans l’élite. Comme Beterbiev-Smith en janvier 2024 ou Kovalev-Pascal il y a dix ans.

Dans la situation actuelle de la boxe sur la planète où l’argent de l’Arabie Saoudite pèse extrêmement lourd, c’est déjà une victoire d’avoir la chance de négocier ces galas de fête.

TONY MARINARO ENCORE LUI, VOLE LE SHOW

J’avais un bien modeste poisson d’avril avec Connor McDavid à Montréal. Le Centre Qualinet à Québec était une belle tentative aussi.

Mais le poisson d’avril de la journée revient à Tony Marinaro. Il a enregistré un message pour ses fans dix minutes avant d’entrer en ondes à 10 heures à BPM. Il les prévenait de ce qui allait suivre.

Puis, une fois au micro, Tony semblait complètement bouleversé par ce qu’il vivait. Et déprimé, le cœur brisé, il a déposé ses écouteurs et s’est levé pour quitter le studio et même sortir de la station.

Photo: BPM Sports – Tony Marinaro

Le jeune Alex Lanctôt s’est retrouvé tout fin seul pour faire la mise en ondes et tenir le micro. Une situation très difficile quand c’est complètement imprévu.

Les auditeurs, qui n’étaient pas au courant, ont inondé les boîtes de textos et de courriels de la station. Tellement que Martin Tremblay, le directeur des programmes, a appelé Tony en lui disant qu’il devait revenir plus vite que prévu… parce que les gens capotaient.

Dont Georges Laraque qui s’énervait dans les couloirs…

Finalement, Tony est revenu en portant un t-shirt avec un dessin de poisson d’avril dans le dos. Et Alex a lâché un ou deux gros mots salés pour montrer son… soulagement.

Marinaro est un phénomène de naturel à la radio. Et il arrive même à apporter cette aisance à la télé avec Jean-Charles Lajoie.

Il est qui il est. Dans la vie ou en ondes. Et les gens le sentent.

On n’en parle plus de la semaine…