Photo: Arianne Bergeron/NHLI.
«L’idéal, c’est que le propriétaire du ‘pawn shop’ ait effacé toutes les données personnelles des joueurs du Canadien avant de revendre l’ordinateur volé à Trevor Letowski, l’assistant-coach de Martin St-Louis».
La source, un policier du Service de police de la ville de Montréal, est évidemment un fan du Canadien. Et il ne voudrait pas que des fraudeurs ou des criminels se retrouvent avec les numéros de téléphone, les numéros d’assurance sociale et toutes les autres informations personnelles de Nick Suzuki, Cole Caufield, David Savard et tous les autres joueurs du Canadien.
C’est une affaire pour le moins embêtante pour l’Organisation du CH. Au début de décembre dernier, l’assistant-coach de Martin St-Louis, Trevor Letowski, est retourné travailler au bureau au Centre Bell. Il a laissé son ordinateur portable sur le siège de sa voiture stationnée dans la rue.
St-Louis et Letowski derrière le banc du CH.
Quand il est revenu, la vitre de la portière avait été fracassée et le portable était disparu. Un employé du Canadien a appelé la police et ce sont les agents du poste 20 qui sont allés rencontrer Letowski.
Au poste, les policiers ont vite réalisé après avoir interrogé Letowski que le contenu du portable était explosif s’il tombait entre de mauvaises mains.
Les policiers ont tout tenté pour retrouver le portable. En vain selon les informations recueillies hier: «On soupçonne que ce soit un itinérant à la recherche de moyens de se payer son crack qui ait commis le vol. C’est plutôt fréquent en ville et c’est pourquoi c’est tellement imprudent de laisser un ordinateur ou tout autre objet de valeur à la vue des voleurs», de dire ce policier.
«La plupart du temps, les propriétaires des ‘pawn shops’ qui servent de receleurs, effacent tout le contenu des ordis volés avant de les revendre. Comme il ne semble pas y avoir eu de fraudes rapportées, ça doit être le cas avec l’ordinateur de Letowski. On l’espère parce que sinon, ça veut dire que les données personnelles des joueurs sont dans les mains de quelqu’un», de dire le policier.
Les férus de politique se rappelleront que le fils du président Joe Biden, Hunter Biden, aux prises avec un sévère problème de drogue, avait laissé son portable dans un ‘pawn shop’ de New York. Le NY Post avait mis la main sur le contenu de l’ordi et y était allé de révélations scandaleuses. On a parlé de désinformations russes pour camoufler l’histoire.
Vérification faite hier soir, on ne savait toujours pas ce qui est advenu de l’ordinateur de Trevor Letowski.
DANS LE CALEPIN
Marc Ramsay est en nomination pour le titre de coach de l’année selon The Ring Magazine. Si ce n’est pas une affaire politique, il va gagner.
Jhon Orobio, lui, est candidat au titre d’espoir de l’année. Et ce serait le temps de dire, comme l’aurait dit Elvis Gratton: «c’est big!»
Photo: Vincent Ethier – Marc Ramsay et Jhon Orobio en mai dernier.
La Chronique de Réjean
Je m’ennuyais depuis quelques mois déjà de la chronique. Quotidienne de préférence. Quand ça devient une correspondance assidue avec des milliers de lecteurs qui partagent ou pas votre réflexion sur les faits du sport et parfois de la vie.
Je devais d’abord terminer l’écriture d’un scénario pour une production américaine et internationale. The Irish Bomber. La première version du scénario est livrée. Le réalisateur l’a lue. Le reste, les millions et les ententes financières avec les investisseurs ne sont pas de mon ressort.
Et il y a deux livres en cours d’écriture. Qui vont plutôt bien. Et Infoman à recevoir à la maison.
Mais l’idée de participer à la progression d’un média moderne et nouvelle vague me passionnait depuis plus de deux ans. Je réalise qu’aux États-Unis, ce transfert est avancé. Donald Trump n’est pas allé se confier à CNN ou au Washington Post. Il est allé rencontrer Joe Rogan au Taxas. Vladimir Poutine n’a pas reçu le New York Times, il a choisi Tucker Carlson.
Inévitablement, le Québec va être forcé de suivre ce mouvement. Aussi bien être dans la locomotive que dans le wagon de queue. J’ai donc choisi Punching Grace pour écrire cette chronique quotidienne.
Les propriétaires ont l’objectif sérieux que Punching Grace devienne un média de sports débordant l’univers de la boxe. Si le Canadien, surtout en cette belle période de succès, mérite cinq chroniques par semaine, bien, on va parler du CH toute la semaine. Si Stephen Bronfman ramène les Expos, on va l’accueillir dans les pages de Punching Grace.
Et quand Christian Mbilli va se battre contre l’élite mondiale, ce sera à son tour. Aussi simple. On veut que le lecteur soit informé et passionné par les histoires que le sport permet de raconter.
Et surtout, qu’on ait du plaisir à ne pas toujours être d’accord…
Allez, la parade en 27!
