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Jamieson choisit les Oilers mais…

Réjean Tremblay - Punching Grace

Photo: Alexander Barkov / IG

Jamieson choisit les Oilers parce qu’avec Connor McDavid et Leon Draisaitl, ils alignent les deux meilleurs joueurs de hockey au monde et qu’ils sont capables de rendre les autres meilleurs.

«Cette année, c’est McDavid. Il a marqué le but vainqueur au tournoi des 4Nations. Mais ça va être très difficile, j’avais d’ailleurs choisi les Panthers dans l’Est. Les Oilers en sept, c’est ma prédiction», de dire Jamieson.

Curieusement, Sylvain Le Plan pense la même chose de McDavid et de son importance.

Sauf que Le Plan pousse plus loin son analyse et arrive à une conclusion contraire à celle de Jamieson et de son porte-parole.

De dire Sylvain encore ébloui par sa journée d’hier dans l’espèce de planète Mars qu’il a traversée autour de Flagstaff en Arizona: «Dans le fond, c’est une équipe, un puissant collectif contre les deux meilleurs joueurs au monde en McDavid et Draisaitl. Je reconnais que les deux super vedettes des Oilers peuvent changer le cours d’une série et faire la différence en rendant des défenseurs comme Evan Bouchard meilleurs qu’ils ne le sont mais en bout de ligne, il y a trop de facteurs qui penchent en faveur des Panthers de la Floride», de dire Sylvain en révisant ses notes.

Photo: Connor McDavid et Leon Draisaitl / IG

«Les Panthers sont plus coriaces et plus durs. Plus abrasifs. Ils vont subir un premier dix minutes très explosif des Oilers mais ils vont réussir à s’imposer à la longue. Leur défensive est de loin supérieure à celle des Oilers.»

«Par ailleurs, avec Sergei Bobrovsky, les Panthers ont le meilleur gardien des deux équipes. Et on le sait, dans une série, le gardien est hyper important.»

«Je ne parlerai pas des directeurs généraux même si le leadership d’une organisation part de son bureau mais Bill Zito est très costaud. Quant au coach, j’espère que les fefans des Oilers vont concéder que Paul Maurice est le meilleur des deux. Il a réussi à mettre en place un système et une détermination farouche qui rendent les Panthers extrêmement difficiles à battre», d’ajouter M. Le Plan.

«Et puisqu’on parle de leadership, il faut qu’on parle des deux capitaines. Je reconnais que Connor McDavid semble vraiment être en mission pour aller gagner la Coupe pour le Canada. Mais comment s’affiche son leadership, comment on transmet sa ferveur, c’est difficile à juger. Dans le cas de Sacha Barkov, on connaît déjà son influence et sa générosité comme capitaine. Barkov est prêt à tous les sacrifices pour aider son équipe. McDavid est peut-être rendu à son niveau. On va le voir», de poursuivre Sylvain.

Il y a toujours des intangibles dans une série de hockey. On ne peut inclure les blessures dans une analyse. Les Oilers pourraient perdre McDavid ou les Panthers Barkov et tout serait chamboulé.

Photo: Alexander Barkov / IG – Selon Sylvain, le capitaine des Panthers aura bientôt une bonne raison de sourire…

Mais les 40 millions de fefans derrière les Oilers joueront-ils un rôle dans l’issue de la finale?

«C’est un inconnu effectivement. Jon Cooper a déclaré pendant le tournoi des 4Nations qu’il avait l’impression de porter la pression de 40 millions de Canadiens sur les épaules. Mais est-ce que les joueurs des Oilers sont conscients de cet engouement? Quand on voit une affiche Go Oilers sur le pont Champlain, est-ce que ça les atteint?»

«Mais à cause du facteur McDavid et Draisaitl, c’est extrêmement difficile de choisir un gagnant. Ces deux joueurs peuvent tout changer en quelques présences.»

«Cependant, je pense que les Panthers vont gagner la Coupe Stanley en six matchs. Mais sont aussi bien de ne pas l’échapper à domicile pour aller jouer un septième match à Edmonton…», de conclure Sylvain.

Mon choix? Malgré les arguments de Jamieson et de son porte-parole qui sont convaincants…

C’est Sylvain. Les Panthers en six.

Photo: Valérie Plante / IG

VALÉRIE PLANTE A ENFIN LA CHANCE DE TUER LE GRAND PRIX !

Le Grand Prix du Canada pollue. C’est bien connu. Les méchants chars ont des moteurs à gaz. Le Grand Prix favorise la prostitution. Ça aussi c’est bien connu. Le Journal de Montréal sort l’histoire le samedi ou le lundi précédent le Grand Prix.

L’an dernier, Valérie Plante a bien essayé de nous débarrasser de cet objet de péché et de pollution en piratant les terrasses et en foutant le bordel aux accès du circuit.

Mais cette année, Valérie a la chance inouïe de débarrasser Montréal de cette grosse business à moteurs qui dérange les bicycles à pédales.

Juste inciter les chauffeurs et autres héros du service en commun de la STM de déclencher des journées de grève pendant le Grand Prix.

Le bordel. La colère des écuries. La honte des dirigeants de Liberty Media. Valérie peut régler les problèmes causés par les pitounes, les pimps et tout le reste. Elle peut sauver la planète. Elle peut faire rayonner le soleil. La dame de LCN l’a dit la semaine dernière.

Quand il mouille le week-end, c’est à cause du trafic pendant la semaine. Je sais, je sais qu’il ne pleut pas le samedi à Los Angeles, à Mexico ou à New York. Ça doit être parce que la circulation est fluide. Ya jamais de bouchon à Los Angeles et à Mexico, c’est bien connu.

Donc pour que la verdure verdisse, que les fleurs fleurissent et que le soleil ensoleille, Valérie a juste à ne rien faire. Ou à rire dans la face des syndiqués. Ça devrait suffire à les faire sortir dans la rue.

Que crève le Grand Prix! Bon débarras!

Valérie a la chance de passer à l’histoire. De rejoindre Marguerite Bourgeoys et Jeanne Manse parmi les fondatrices de Montréal.

Photo: Noé Cloutier – Christopher Guerrero

CHRISTOPHER GUERRERO: CRUELLE DÉCEPTION… DE COURTE DURÉE?

Williams Andres Herrera de l’Argentine s’est blessé à l’épaule. C’est la nouvelle qui est tombée comme la pluie du week-end sur la tête de Christopher Guerrero, la nouvelle coqueluche québécoise.

La blessure, on ignore les raisons. La pluie du week-end, on sait grâce à TVA que c’est à cause de la circulation pendant la semaine sur Décarie. Je vous jure, c’est pas une farce.

C’était un combat intéressant même si Guerrero, selon son classement mondial, devait être le favori.
L’autre soir, Giuseppe Moffa, l’entraineur de Guerrero, était déçu comme son boxeur. Beaucoup de travail et d’efforts avaient été investis dans la préparation de ce duel jeudi au Casino.

La grande question, c’est quand ce combat sera-t-il finalement présenté?

Guerrero, Moffa et Marc Ramsay, le patron département boxe chez Eye of the Tiger, aimeraient que Guerrero puisse avoir la chance de montrer son savoir-faire le 27 juin à Québec.

Photo: Vincent Ethier – Christopher Guerrero et Giuseppe Moffa

Le problème, c’est que la soirée du 27 juin est déjà très étoffée et que Camille Estephan travaille dur pour présenter un gala vers le 17 juillet avec Osleys Iglesias contre Vladimir Shishkin en finale.

Ce serait le soir parfait pour Guerrero.

La décision devrait se prendre très bientôt.

Photo: Denis et ‘Matt’ Casavant – Le pupitre de Punching Grace devrait avoir une photo à jour pour la chronique de vendredi…

LES CASAVANT PÈRE ET FILS

Jeudi soir, Virginie Assaly, la big boss de EOTTM va s’offrir un petit velours bien spécial. C’est Denis Casavant, le légendaire M. Excellence, qui décrira les matchs de boxe. Après le baseball, le hockey, le football et la pétanque, Denis va devenir le meilleur dans un autre sport. Il travaille et se prépare sérieusement. C’est son secret.

Sauf que jeudi, son analyste sera Mathieu Casavant. Son fils. Un vrai connaisseur. Et passionné. Évident que les deux seront nerveux: «C’est certain que ma mère va pleurer», pense Mathieu.

Virginie aussi…