Photo: JIC / TVA Sports – Tony Marinaro
Tony Marinaro a déjà traversé la croisée des chemins quand il a quitté TSN Radio où il brillait en anglais pour attaquer le marché francophone.
Et je sais pour en avoir discuté avec lui, ça l’angoissait. La qualité de son français l’inquiétait. Pourtant, dans l’année où Punching Grace à ses débuts a produit l’émission The Columnists, Tony était déjà très à l’aise en français. D’ailleurs, la productrice Julie Bertrand l’avait surnommé Monsieur 400 000$ pour établir sa valeur sur le marché.
Photo: Réjean Tremblay / FB
Avec son podcast, BPM Sports et TVA, Marinaro a dépassé l’objectif.
Robert Ranger, le président de RNC Média, la maison mère de BPM, a rêvé longtemps de mettre le grappin sur Big Tony. Il a finalement réussi même si des subalternes ont failli tout faire rater avec une négociation «cheapette».
Les cotes d’écoute de BPM se sont améliorées cette année. Mais en fait, c’est l’arrivée de Marinaro de 10 heures à midi qui fait la différence. Son prédécesseur faisait des barres dans le cahier, autrement dit zéro part de marché, alors que Tony est devenu un pilier du réseau. Quand Georges Laraque entre en ondes à midi, Tony lui laisse une base solide d’auditeurs. Ça fait une différence énorme.
Photo: BPM Sports / YT
DES OFFRES AILLEURS
Mais personne ne sait où sera Tony Marinaro en septembre. Tony a des offres d’autres réseaux, offres qu’il évalue présentement.
D’abord en anglais. Son podcast, The Sick Podcast, est diffusé tous les soirs dans les grandes villes canadiennes et américaines.
Mais une autre compagnie de podcasts a approché Tony avec une approche encore plus intéressante. Et payante.
À TVA Sports, son segment avec Jean-Charles est le segment le plus dynamique de l’émission. Et même si JiC est parfois maladroit dans son humour, Tony ne lui en tient pas rigueur.
Photo: Jean-Charles Lajoie / X
Tony est un féroce compétiteur. Et il est parfaitement conscient de son immense valeur tant du côté anglophone que francophone. Puis, disons-le franchement, son côté italien le sert bien. Il sait flairer une crosse à un kilomètre.
Marinaro adore travailler à BPM mais il n’est pas payé à sa valeur et il le sait. Mais surtout, il déteste les petites games de corridor qui se jouent au réseau et c’est le principal motif de son hésitation à resigner un contrat. Que Tony se retrouve dans n’importe lequel réseau au Québec, il va vite devenir le nouveau Ron Fournier de la radio. Autrement dit, tout en gardant sa personnalité, une légende.
UN HOMME DE FAMILLE
Je ne cacherai pas que Tony est un ami. Il est venu chez-nous en Floride et on a mangé avec lui, sa femme Angela et son fils Anthony qui étudie à Concordia et qui aimerait se retrouver dans les médias lui-aussi.
Un autre Marinaro, Marco celui-là, joue au soccer à un fort niveau à Gibraltar. Et quand Tony se retrouve au Portugal, ce n’est pas pour boire du Porto, c’est pour encourager et retrouver son fils.
Photo: Tony Marinaro – À gauche: Marco, joueur de soccer professionnel. À droite, Anthony, étudiant en communications…
Tony travaille dur. Il travaille trop. Mais sa passion pour le sport et les médias, radio, podcast ou télé, est trop forte pour qu’il laisse tomber une de ses trois amours.
Son contrat avec BPM se termine au mois d’août. Les rumeurs veulent que BPM soit sur le marché. Quant à Tony, les négos n’avancent pas vite. Les autres offres sont sur la table.
C’est Tony qui va décider ce que sera son automne. Dans la vie, c’est un immense privilège.
LE PLAN DE SYLVAIN: MARS EST SUR LA COCHE, MAIS EST-CE ASSEZ POUR FAIRE LES SÉRIES?
Notre ami Sylvain a prédit une fiche de 7-7 pour le Canadien en mars. Avec la défaite contre Calgary, le CH est à 2-2. Donc, sur la coche.
Mais dans une année normale, jouer pour .500 est nettement insatisfaisant pour se faufiler dans les séries.
Sauf que cette saison, une fiche de .500 avec quelques points communistes distribués à des perdants, pourrait donner accès au nirvana.
En temps normal, on parle de 93 points. Cette année, 89 points devraient suffire.
C’est normal mais Sylvain trouve que Kent Hughes a beaucoup trop écouté Nick Suzuki et que le prix à payer dans deux ou trois ans pourrait être lourd.
Tony Marinaro pense un peu pas mal comme Sylvain. Philippe Boucher, ancien de la Ligue nationale, pense comme Jamieson.
C’est important d’apprendre à gagner…
Mais comme le dit Sylvain: «Est-ce que j’avais raison avec Kirby Dach? Oui? Merci beaucoup, on passe à un autre appel…»
Photo: NHL.com – La Coupe en 27! Mais les séries en 25, elles…