Trop de bonne heure pour partir en peur. Mais me semble que ça faisait un maudit bout qu’on n’avait pas vu des joueurs du Canadien dans les listes des meilleurs compteurs.
Je me trompe sans doute, mais ça doit remonter à Vincent Damphousse et peut-être à Saku Koivu qui était premier compteur quand il s’était blessé pendant une saison.
Mais hier, Nick Suzuki était parmi les cinq premiers compteurs de la ligue et Cole Caufield était en tête, premier, chef, tout ce que vous voudrez, des marqueurs de buts. La catégorie favorite d’Alex Ovechkin.

Photo: NHL.com – Saku Koivu
Comme dans les grandes années de Lafleur, Shutt et Lemaire ou Mahovlich.
Slaquons le gaz un peu, le Canadien n’a pas encore affronté de très grosses équipes depuis le début de la saison. Les Oilers d’Edmonton en étaient une et le CH a perdu.
Et les adversaires du mois de novembre seront plus aguerris que ceux du mois d’octobre.
Mais les Glorieux viennent quand même de se taper un voyage de quatre matchs dans l’Ouest et s’en sont mieux tirés que Mark Carney à Washington.
La clé des succès du CH, c’est l’espace. Vous l’avez remarqué, dès que les petits génies ont un peu d’espace pour s’amuser, l’adversaire devient fou. À 3 contre 3, ils sont meurtriers. Comme le disait Le Plan, même pas besoin de gagner en temps régulier, ça va se finir en prolongation. De préférence par un but de Cole Caufield.

Photo: The New York Times – Suzuki, Caufield et Slafkovsky
En avantage numérique, l’espace libéré joue encore en faveur du CH. Lane Hutson, Ivan Demidov quand on lui fait confiance, savent exploiter l’espace dégagé. Avec les résultats qu’on connaît.
Il reste plein de facteurs à améliorer. Le deuxième trio n’existe pas. Je trouve que la robustesse est encore maladroite et indisciplinée. Les grandes équipes savent peaufiner ces détails qui font la différence.
Mais en attendant que tout soit parfait, est-ce qu’on pourrait avoir du fun ?
LA VRAIE PUB DE DOUG FORD !
Donald Julep est fâché à cause d’une pub présentée aux États-Unis par Doug Ford, le premier ministre de l’Ontario. On aura compris que Doug Ford va finir chef du Parti Conservateur du Canada et premier ministre du pays.

Photo: Toronto Life – Doug Ford
En attendant, Doug a fait enrager Orange Julep en payant une pub qui rappelle certaines vérités de Ronald Reagan. Grand président républicain.
Mais la meilleure pub, c’est celle de Ford avec Gavin Newsom le gouverneur de la Californie, le démocrate et ennemi juré de Julep.
Ford offre une boîte de conserve de sirop d’érable en se plaignant que c’est maintenant beaucoup plus onéreux d’envoyer ces boîtes aux USA à cause des tarifs orange.
Newsom, partisan des Dodgers, offre en échange une bouteille d’un vin de la Californie après la victoire des Dodgers. En espérant que Ford permette la vente des vins américains boycottés en Ontario :
« Je ne pense pas », répond Ford avec bonne humeur.

Photo: PBS – Le porte-parole d’Orange Julep
C’est fait avec le sourire et pour souligner qu’on a droit à une grande série mondiale entre deux villes, deux états et deux pays qui se respectent. Et que toute cette embrouille n’est pas le fait des deux peuples concernés.
Soit dit en passant, Newsom est démocrate, de la gauche donc et Ford est conservateur de centre-droit.
D’habitude, ce sont les maires des villes qui se lancent des défis de ce genre. Style, je vais porter votre chandail…
Mais compte tenu des circonstances actuelles, que deux chefs de deux états se prêtent à ce jeu, est juste un clin d’œil qui fait du bien.

Photo: Vitor Munhoz – Mary Spencer et Mikaela Mayer
UN FORMIDABLE GALA AU CASINO
J’en ai couvert des galas au casino de Montréal. Des très bons, des bons et des pourris ces dernières années.
Certains soirs, des combats prometteurs se terminent par une série de knock-out et les gens peuvent trouver que la soirée passe trop vite.
Je me souviens d’un soir à Thetford Mines où les ring girls dans des bikinis tout neuf n’avaient pas pu monter dans le ring avant la finale. Tout le monde tombait au premier round.
Le gala de ce soir fait partie des meilleurs. Six gros combats sur les sept. Et dans plusieurs cas, c’est très difficile de même prédire le gagnant.

Photo: Vincent Ethier – Michel Hamelin
Michel Hamelin, l’irremplaçable flic de ces dames et de sa dame, m’a fait parvenir ce qui selon lui est la plus grande carte de boxe de l’histoire du Québec.
Juste vous dire que d’avoir Tyson Fury à cinq combats de la finale, ça dit tout. Kevin Bizier était presque en ouverture de soirée. C’était pour Bernard Hopkins – Jean Pascal à Québec. Le 18 décembre 2010. Noé Cloutier avait trois ans.
Jean va être content de savoir qu’il détient une autre marque…