Hulk Hogan est mort. À 71 ans. Pour de nombreux connaisseurs de ce formidable spectacle qu’est la lutte professionnelle, ça fait longtemps que Hulk, vendeur fabuleux et idole des enfants, était mort.
C’était un lutteur égoïste qui refusait de perdre à la régulière pour protéger sa valeur marchande.
Mais Hulk est devenu Hulk grâce à Rocky III. C’est au cinéma que ce grand gaillard blond qui devenait chauve trop jeune, est devenu une star internationale. Quand il a affronté Sylvester Stallone devenu champion et se prêtant au jeu de la célébrité. Et sans doute que l’air d’Eye of the Tiger a inspiré le personnage.

Photo: IMDb – Hulk Hogan et Sylvester Stallone
Vince McMahon et les autres promoteurs de lutte ont vu le potentiel. Il y a eu des poupées Hulk Hogan, des téléréalités, des émissions de télé, des films, des contrats, toute une exploitation d’un personnage qui visait la crédulité des enfants et qui a fini par s’imposer aux adultes amateurs de lutte.
Je ne porterai pas de jugement sur ses qualités de lutteur. Les témoignages se contredisent dans son cas. En général, on le trouvait bon showman mais piètre athlète et surtout un mauvais «vendeur». Un bon vendeur, c’est un lutteur dont les réactions après un coup reçu permettent de croire que l’adversaire lui a vraiment fait mal. Rick Flair et Kevin Owen sont d’excellents vendeurs. PCO, lui, meurt pour de vrai!

Photo: Réjean Tremblay et Hulk Hogan
Il a commis quelques péchés ces dernières années. Dont celui d’aller prononcer des discours pour The Big Don!
Je veux préciser que j’ai eu le plaisir d’interviewer Hulk Hogan à quelques reprises. C’était pour La Presse et il a toujours été gentil et avenant.
Même qu’il y a une question ou deux où il m’a dit la vérité.
Lesquelles? C’est mon secret.

Photo: Souvenirs de La Presse… et de Hulk Hogan…