Photo : Queensberry Promotions – Quelques semaines après vous l’avoir présenté, Punching Grace est allé à la rencontre de Mark Heffron (30-3-1, 24 K.-O.) qui affrontera Christian Mbilli (26-0, 22 K.-O.) le 25 mai prochain.
«J’espère qu’il sera prêt, parce que moi je le serai et lorsqu’on s’affrontera, je veux battre le meilleur Mbilli», nous a confié ‘Kid Dynamite’ en visioconférence.
Malheureusement pour les ventes aux guichets, ici, pas de grosses promos de «leçon de boxe» à la Rohan Murdock. Juste un homme – de peu de mots – confiant de ses moyens.
«Je n’aime pas faire de comparaison, parce que j’ai bien plus qu’une bonne force de frappe. Mais si tu me demandes de regarder le dernier gars qu’il a affronté, clairement, je peux dire que je cogne plus fort que lui», explique l’athlète britannique.
Plus fort que jamais
Dans notre portrait de Heffron de mars dernier, on mentionnait son changement d’entraîneur, de James Gallagher à Lee Beard, à son dernier combat. En pleine confiance, il dit déjà constater les impacts de son arrivée au gymnase de celui qui s’est précédemment fait connaître dans le coin de Ricky Hatton ou encore Jack Catterall.
«La plus grande différence est dans les sparrings. C’est vraiment là que je le ressens le plus, que je me sens juste plus fort», affirme celui qui cite également sa victoire en 2 rounds face à Serhii Ksendzov (4-24, 2 K.-O.) pour en témoigner.
«Je sais que ce n’est pas le plus grand adversaire, mais c’est si tu regardes bien sa fiche, tu vois que ce n’est pas un gars qui tombe si facilement», ajoute-t-il, alors qu’en effet l’Ukrainien n’a été arrêté qu’à 3 reprises en 28 combats.
Garder le rythme
Bien que la force de frappe soit toujours présente, Heffron croit qu’avec sa force physique supérieure, il pourra aller chercher la constance qui lui manquait pour atteindre le sommet.
«Contre Lennox Clarke, je crois avoir vraiment montré ce que je savais faire, mais après contre Jack Cullen, j’ai fait un paquet d’erreurs. Chapeau à lui, il m’a vraiment endormi ce soir-là, mais en étant et – maintenant – en restant à mon meilleur, je crois pouvoir boxer à un autre niveau», indique-t-il, croyant que Mbilli sera là pour qu’il puisse le démontrer.
«Il est très bon, encore là, je ne veux rien lui enlever, parce que je sais que, comme moi, il sera là pour offrir tout un combat. Mais je ne me bats pas que pour ça. Je serais père pour la deuxième fois dans quelques mois, alors je ne me bats plus que pour moi-même et je ne traverserais pas l’océan pour revenir à la maison avec une défaite», achève le père d’une petite fille et bientôt d’une deuxième, plus motivé que jamais de leur offrir sa plus grande victoire en carrière.
Échos de Tyson
Anecdote : en parlant de famille, on disait dans notre texte précédent que le cogneur anglais était propriétaire d’un chien de type American XL Bully, une race bannie du Royaume-Uni à la conclusion de l’année précédente.
Et bien au cours de l’entrevue, le chien dénommé Tyson nous a donné de ses nouvelles via quelques aboiements, de bonnes nouvelles alors que Heffron n’a pas eu à se séparer du fidèle compagnon familial.
«Il y a quelques trucs de plus à faire, comme lui faire porter une muselière en public, mais de toute façon, même sans, à la maison, il adore les enfants et n’a jamais fait de mal à personne», a-t-il confié, en tournant sa caméra pour montrer le gentil géant.