Photo : Vincent Ethier – Osleys ‘El Tornado’ Iglesias (10-0, 9 K.-O.) a surpassé les attentes dès son arrivée au Québec, en mars dernier, et est prêt à refaire le coup, le 6 juin, cette fois avec son titre IBO en jeu face à Evgeny Shvedenko (16-1-1, 7 K.-O.).
Entrevue en 8 temps avec la Tornade cubaine:
P.G. Ton dernier adversaire, Marcelo Coceres, avait donné beaucoup de problèmes à plusieurs boxeurs élites. Étais-tu toi-même surpris que cela se termine dès le 1er round?
O.I. Ma performance m’a semblé bonne. C’était un bon adversaire avec beaucoup d’expérience qui avait déjà combattu avec de bons rivaux… mais en boxe, tout peut arriver! Si le combat s’est terminé rapidement, c’est parce que ça devait être ainsi. Pour le reste, j’ai confiance en Dieu, en ma préparation et en moi-même. Avec tout ça réuni, rien ne peut me ‘surprendre’ sur le ring.
P.G. La ceinture n’était évidemment pas en jeu de toute façon, mais que s’est-il passé à la pesée? Te vois-tu rester à 168 livres encore longtemps?
O.I. À la pesée, il n’y a eu qu’une seule erreur avec le poids : la balance que j’utilisais avant d’arriver… J’étais certain que mon poids était correct, mais bon, je ne peux pas le justifier, c’est déjà arrivé. Pour la suite, je me vois à ce poids pendant encore quelques années. En fait, jusqu’à ce que j’obtienne les ceintures de ma division!
P.G. Sinon, en dehors du ring, qu’as-tu pensé du Canada?
O.I. C’était ma première fois à Montréal et au Canada. J’ai beaucoup aimé le pays et sa diversité. En plus, les gens m’ont reçu très chaleureusement. Je m’y sens très à l’aise. Je suis donc très heureux de revenir.
P.G. Et justement, pour ton retour sur le ring et au pays, à quoi t’attends-tu de Shvedenko?
O.I. Mon équipe et moi étudions tous les adversaires avant les combats. Shvedenko est un bon boxeur, mais je n’attends rien de spécial de sa part. La seule chose que j’espère, c’est un bon combat, car moi, je sais ce que je donne. Je vais m’arrêter-là, car ça ne sert à rien de trop parlé d’avance, encore plus pour lui, mais une fois sur le ring, mes actes parleront d’eux-mêmes.
P.G. Sa seule défaite vient de William Scull (22-0, 9 K.-O.), l’aspirant obligatoire de Canelo. On se demandait, puisque vous êtes tous les deux cubains d’adoption allemande, vous êtes-vous déjà entraînés ensemble?
O.I. Moi et Scull, on se connaît et s’entend bien depuis de nombreuses années. Lui et moi avons déjà mis les gants à Berlin et même si nous sommes au même poids, nous nous sommes toujours conseillés et soutenus.
P.G. On a également vu sur tes réseaux sociaux que tu disais te voir affronter ton équipier d’EOTTM Christian Mbilli un jour. Qui d’autre serait sur ton radar?
O.I. Je chasse les meilleurs et je veux le meilleurs. Je ne contrôle pas tout en ce moment, mais je n’ai peur de rien ni de personne et mon objectif est de devenir le meilleur de ma division, alors j’affronterai tous ceux qui seront sur mon chemin pour y parvenir.
P.G. Et si tout se passe bien contre Shvedenko, qui sera ton 2e combat en moins de 3 mois, combien de fois aimerais-tu te battre cette année?
O.I. Je n’ai aucune limite. Quand Camille Estephan et à l’équipe d’EOTTM m’appelle, je réponds.»
N.C. Dans notre première entrevue, tu nous avais parlé des quatre femmes de ta vie, incluant ta fille qui n’était pas encore venue au monde. Alors quelques mois plus tard, comment se passe ta nouvelle vie de père de famille?
O.I. C’est le plus grand des cadeaux de ma vie… je peux le dire maintenant, être père est la grande fortune de la vie!
ALERTE TORNADE
Bonus | P.G. D’où vient ton surnom : ‘El Tornado’?
O.I. C’est un commentateur allemand qui me l’a donné après mon premier combat. C’était pour décrire mon style dans le ring et, honnêtement, je crois que c’est assez représentatif.